Les Sentiers du jazz - Cybernotes Par Marc Chénard
/ 2 novembre 2002
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Même si le jazz n'est pas une musique de
consommation de masse, cela ne l'empêche pas de rayonner aux quatre coins du
globe. En effet, peu de genres ont fait l'objet d'autant de discussions, de
conjectures et de recherches que cette musique maintenant sans frontières. Qui
plus est, depuis l'avènement de la technologie informatique, la véritable boîte
de Pandore du cyberespace a contribué de manière décisive à sa diffusion
planétaire. À titre d'exemple : par le truchement du moteur de recherche Google,
quelque 10 200 000 sites sont relevés à partir du seul mot clé « jazz », un
nombre effarant qui clouerait le plus hardi des internautes à son poste pour
plus d'une vie. Compte tenu de l'emploi de ce mot à toutes les sauces, nombre de
ces sites n'ont strictement rien à faire avec cette musique. Ils sont plutôt
liés à des marques de commerce d'objets aussi divers que des parfums, des
boissons, une ligne aérienne et plusieurs autres biens et services.
Les possibilités sont donc
illimitées, mais il faut tout de même choisir ou circonscrire tout au moins ses
recherches pour être mieux en mesure de poursuivre ses propres intérêts. Certes,
il y a sans doute autant d'internautes amateurs de jazz que de sites pertinents
sur cette musique, d'où l'importance d'identifier ses besoins et les meilleurs
chemins pour arriver à les combler. Tout va bien si l'on possède l'adresse
précise d'un site, sinon il faut parfois essayer plus d'un moteur de recherche,
puisque certains sites ne sont pas répertoriés partout. Cela n'exclut toutefois
pas le plaisir de naviguer au hasard, une stratégie qui entraîne souvent des
découvertes inopinées.
Dans cette éventualité, on peut
toujours utiliser plusieurs mots clés, en l'occurrence un nom de musicien, un
pays (ou une ville), un instrument, un style donné... Par ailleurs, il est aussi
recommandé de « suivre la filière », en cliquant sur les liens affichés dans un
site, le plus souvent regroupés sous une rubrique dûment identifiée. Quoi qu'il
en soit, il faut savoir reconnaître certains vecteurs qui permettent de se
retrouver au milieu de ce grand dédale. Essentiellement, on peut les départager
en cinq principaux domaines : le commercial, le communautaire, l'artistique
(musiciens et styles), le public et l'instrumental.
De ceux-ci, le premier est de
loin le plus important en nombre, mais compte tenu de ses motifs mercantiles, il
reste une source d'information souvent biaisée. Il permet cependant aux
collectionneurs d'avoir accès à des titres difficilement accessibles dans leur
région en les commandant directement de la maison de disques. Dans bien des cas,
ces sites sont aussi agrémentés d'échantillons sonores et de liens vers les
autres domaines, dont celui consacré aux musiciens en particulier. Dans les
lignes qui suivent, nous entamerons un premier tour d'horizon de ces autres
catégories. Nous commencerons ce mois-ci par la dernière d'entre elles :
l'instrumentale.
Qui dit « instrument » ne dit pas
nécessairement un style musical précis, mais certains ont un rapport
particulièrement étroit avec la musique qui nous concerne (impossible de passer
à côté, s'il s'agit du saxophone ou encore de l'orgue Hammond). Dans un ordre
plus général d'idées, les sites sur les instruments partagent plusieurs
caractéristiques communes mais en proportions variables. D'une part, on peut
tomber sur certains, montés par un quelconque amateur chevronné qui partage sa
passion pour son instrument fétiche en répertoriant les musiciens qui le
pratiquent, quitte à faire étalage de sa propre collection de disques ; d'autre
part, il y a des sites qui misent davantage sur la dimension pédagogique,
offrant ou bien des conseils en ligne de professionnels ou bien un service de
recherche d'un professeur. Professionnels aguerris, musiciens en herbe ou
simples dilettantes : il y a de l'information à votre portée ! À vous de jouer
maintenant !
Le mois prochain : les sites traitant des
musiciens.
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