L’opéra semble connaître une véritable renaissance à Québec. La production de Hänsel et
Gretel en octobre 2001 a joué devant des salles pleines à 99 % et la
compagnie augmente sa saison à trois productions, une de plus que l’an dernier,
tout cela sans déficit. Les abonnements (à deux ou à trois opéras) des trois
dernières années ont connu des hausses et se situent maintenant aux environ de
4000.»Le public initié réagit de façon très positive à la meilleure qualité,
affirme Grégoire Legendre, directeur général depuis sept ans. Nous sommes
également très sévères au sujet des dépenses.»
Au cours des dernières années, le programme de développement de l’auditoire a connu un vif succès. Le prix de 19 $ pour les étudiants vise à attirer les jeunes au cégep ou à l’université et donne droit à une place dans les trois premières rangées au parterre. Comme la plupart des compagnies, l’OdQ invite les étudiants du secondaire à ses répétitions. Il y a deux ans, la compagnie a célébré l’an 2000 en lançant un concours de dessin dans les écoles primaires pour la production de La Flûte
enchantée. L’Opéra a reçu plus de 500 dessins et ceux primés ont été utilisés pour créer les costumes et les décors. De nombreux dessins ont été projetés sur un écran durant l’ouverture et le spectacle a été un pur»enchantement». Cette année, l’OdQ a reçu 800 dessins pour Hänsel et Gretel. Le directeur artistique, Bernard Labadie, en poste depuis sept ans, a réussi à rajeunir le répertoire traditionnel tout en évitant les déficits. Cette saison verra la première de Don Giovanni dans la Vieille Capitale et se terminera avec le Barbier de Séville.
Toutes les productions comptent une forte majorité d’artistes canadiens. Et
demain? Un programme de formation est en préparation.