Prochainement / Upcoming
June 1, 1999
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Opera's newest countertenor sensation came
to his latest career by chance. After a brilliant eight-year stint as a boy soprano, Bejun
Mehta, now thirty, became a successful cellist, a Grammy award winning record producer and
a conductor. Then he floundered as a baritone. "I had basically given up singing when
I read an article on countertenor David Daniels. I decide to give it a try because I had
nothing to lose."
After six months of working on his own, Mehta
made his countertenor debut in 1997 as Mordecai in Handel's Esther. Since then, his
career has taken off with his portrayal of Armindo in the New York City Opera production
of Handel's Partenope and he recently made his New York concert debut with Nicholas
McGegan and the Arcadian Academy when he substituted for David Daniels on short notice.
Mehta is a recipient of a 1998 Richard Tucker Foundation Career Grant as well as a 1999
George London Foundation Career Grant, and he has toured with the Marilyn Horne
Foundation.
In his twenties, Mehta went through a long
period of soul searching. "I knew there was a singer in me waiting for the right
instrument. It actually wasn't that hard for me to sing countertenor. I used the same
basic technique that I learnt from my teachers Phyllis Curtin and Ed Zambara, and combined
it with recollections of my adolescent head voice. It's fundamental breath control and
mixing the registers. Some countertenors have a break into the chest voice for the lower
register, but I didn't want that and worked hard to make my voice even from top to
bottom." Of his voice, Mehta says, "I have a large instrument that is suited for
the heroic Handel roles and the Britten roles."
Mehta's new career means that he'll be
singing a good dose of Handel for years to come. "I have always loved Handel from my
boy soprano days, singing Messiah. We (myself and the other countertenors) are
trying to establish Handel operas as part of the standard repertoire and to reestablish
the countertenor as a legitimate voice."
As bookings are now piling up, Mehta has
given up his record producing career to devote all his time to singing. With all the major
labels rushing to sign up their own countertenor, Mehta is in negotiations for a debut
album.
Canadian audiences will have a chance to
hear Mehta at the Montreal Chamber Music Festival on June 13 (514-489-7444) and can read
about Mehta in Claude Kenneson's Musical Prodigies: Perilous Journeys, Remarkable Lives,
Amadeus Press, 1999. Mehta's boy soprano can be heard in a recording on the Delos label
(DE 3019).
Bejun Mehta — Sixième début
par Wah Keung Chan
L'étoile montante chez les hautes-contre
d’opéra en est venu à sa plus récente carrière sur le tard et par hasard. Après
une brillante passage de huit ans comme garçon soprano, Bejun Mehta, maintenant âgé de
30 ans, fut ensuite violoncelliste réputé, producteur de disques — remportant même
un Grammy — et chef d’orchestre. Puis il piétina quelque temps comme baryton.
« J’avais plus ou moins abandonné le chant lorsqu'un jour j’ai lu un article
sur le haute-contre David Daniels. Je n’avais rien à perdre, alors j’ai
décidé de tenter ma chance. »
Après six mois de travail personnel, Mehta
a fait ses débuts de haute-contre en 1997 dans le rôle de Mordecai dans l’Esther
de Haendel. Depuis, sa carrière a pris un véritable essor. Il a été l’Armindo du Partenope
de Haendel produit par le New York City Opera, et il a récemment fait ses débuts de
concertiste à New York avec Nicholas McGegan et l’Arcadian Academy, remplaçant
David Daniels au pied levé. Mehta a reçu en 1998 une bourse de carrière de la Fondation
Richard Tucker, de même qu’une bourse de la Fondation George London en 1999, et il a
fait des tournées avec l’aide de la Fondation Marilyn Horne.
Pour Mehta, la période entre les années
de soprano de sa jeunesse et ses débuts comme haute-contre en a été une de longue
recherche intérieure. « Je savais qu’il se trouvait en moi un chanteur, qui
attendait de trouver son instrument. En fait, il ne m’a pas été très difficile de
chanter comme haute-contre. J’ai utilisé cette même technique de base que
j’avais apprise de mes professeurs Phyllis Curtin et Ed Zambara, et j’ai ajouté
à cela des souvenirs de ma voix de tête à l’adolescence. Certains hautes-contre
connaissent une rupture vers la voix de poitrine dans le bas registre, mais j’ai
travaillé ferme pour éviter cela et pour que ma voix soit uniforme de haut en bas. » De
sa voix, Mehta dit qu’elle est « un instrument large, qui convient bien aux rôles
héroïques de Haendel et aux rôles de Britten ».
La nouvelle carrière de Mehta
l’amènera à chanter une bonne dose de Haendel durant de nombreuses années. «
J’ai toujours adoré Haendel, depuis mes années de soprano, quand je chantais le Messie.
Nous cherchons, les autres hautes-contre et moi-même, à ramener les opéras de Haendel
dans le grand répertoire et à faire revivre le haute-contre comme voix légitime. »
Alors que les engagements se multiplient,
Mehta a abandonné sa carrière de producteur de disques afin de se consacrer entièrement
au chant. Au moment où les grandes maisons de disques se disputent les hautes-contre,
Mehta est actuellement à négocier l’enregistrement de son premier album.
Le public canadien aura l’occasion
d’entendre Mehta lors du Festival de musique de chambre de Montréal le 13 juin
(514-489-7444) et on peut se renseigner sur Mehta dans l’ouvrage de Claude Kenneson, Musical
prodigies: Perilous Journeys, Remarkable Lives, Amadeus Press, 1999. Le jeune soprano
de Mehta peut être entendu dans un enregistrement sur étiquette Delos (DE 3019).
Présences d’aujourd’hui
La deuxième édition du festival Musiques
au présent, présentée du 2 au 5 juin prochain au Palais Montcalm de Québec, et
organisée par l’OSQ sous la direction artistique de Walter Boudreau et de Denys
Bouliane, invitera le public québécois à goûter à un éventail d’approches
stylistiques contemporaines et de formations musicales.
Le violoncelliste Claude Lamothe lancera le
festival avec deux de ses œuvres lors du concert inaugural. Le minimalisme
hypnotisant et propulsif de Steve Reich et le fascinant langage «avant-garde-world
music» de l’Italien Giacinto Scelsi apporteront un complément logique à
l’éclectisme du violoncelliste québécois.
Le reste du programme ne demeurera pas en
reste quant à l’éclatement des formes et des genres, avec l’excellent Quatuor
Molinari (dans des œuvres de Schnittke et Kurtag, entre autres) et l’Evergreen
Club de Toronto, un gamelan qui fusionne les sonorités exotiques de la musique balinaise
et les couleurs chatoyantes de l’esthétique contemporaine. Renseignements : (418)
643-8486 — Frédéric Cardin
Trio de Guitares de Montréal
"The key to arranging music for guitar
trio is variety," said Marc Morin of the Montreal Guitar Trio. "We accomplish
this by adding percussive sounds on the guitar and playing with the strings." Founded
in 1998, the Trio has recently released Meninas, a CD on the ATMA label, of a world
premier creation of Andrew Senior and their arrangements of works by Piazzolla, Gismonti
and Morricone. The group, composed of Sebastien Dufour, Glenn Lévesque and Morin, all
classically by trained musicians from the University of Montreal, was chosen as
"Discovery of 1999" at this year's Musique Multi-Montréal Festival. June 4 at
the Salle de Gesù (514-277-4994) and on tour in Ottawa June 25, Kingston June 26, and
Toronto, June 27. — wkc
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