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La Scena Musicale Online Reviews and News / Critiques et Nouvelles

 

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Arman dévoile la Sinfonia de Mirzoyan

par Stéphane Villemin / le 14 novembre 2000

28 octobre 2000
Glenn Gould studio

Sinfonia Toronto
Nurham Arman, chef
Janina Fialkowska, pianiste

Jean Sibelius: Rakastava
Johann Sebastian Bach: Concerto pour piano en sol mineur BWV 1058
Franz Liszt: Les Malédictions
Edvard Mirzoyan: Sinfonia

Le Sinfonia Toronto a ouvert sa seconde saison sous le sceau de l’éclectisme. Bach et Liszt étaient dignement encadrés par Rakastava, pièce peu jouée de Sibelius et par la Sinfonia d’un compositeur arménien méconnu, Edvard Mirzoyan. Rakastava était là pour nous rappeler l’homogénéité de l’orchestre et la bonne tenue du pupitre des violons. Cette composition de Sibelius dont les trois mouvements relatent le sentiment amoureux auraient juste mérité encore plus de passion et d’exaltation. A l’opposé, Bach nous ramenait à une horizontalité toujours difficile à présenter si l’on veut éviter la monotonie. L’ancienne protégée d’Arthur Rubinstein n’a pas totalement surmonté cet écueil du fait d’un problème de pulsation dans les trois mouvements du concerto. Elle devait heureusement démontrer tout son talent de pianiste romantique dans Les Malédictions de Liszt. Visiblement plus à l’aise pour faire chanter le piano ou le faire gronder sous ses doigts, Janina Fialkowska en a donné une version très inspirée et bien soutenue par le Sinfonia Toronto.

Edvard Mirzoyan, né en Arménie en 1921, est allé étudier au Conservatoire de Moscou dans les années 1940, avant de se lancer dans la composition. Sa Sinfonia pour orchestre à cordes et timbales est une oeuvre pleine de contrastes. Le premier mouvement, pathétique comme son nom l’indique, est la partie la plus sombre de l’ensemble. Le second mouvement compense rapidement, grâce à son rythme enjoué de danse binaire et sa mélodie inspirée du folklore arménien. L’adagio est un rien crépusculaire et obsédant du fait de ses éléments répétitifs. La Sinfonia se termine par un allegro brillant et virtuose. Nurham Arman et son orchestre nous ont littéralement conquis dans cette oeuvre.



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