Le fonctionnement normal de l’audition Par Dr Françoise P. Chagnon
/ 1 juin 2001
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L ’oreille est divisée en trois parties : l’oreille externe
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- l’oreille moyenne
- l’oreille interne
- L’oreille
externe, en saillie sur la tête, capte les
sons qu’elle transmet par le conduit auditif
- trois osselets
- est une petite cavité remplie d’air creusée
à l’intérieur de l’os temporal. L’oreille moyenne est reliée au
rhino-pharynx par la trompe d’Eustache
- Ce conduit aide également à égaliser la
pression des deux côtés du tympan.
- l’organe de l’équilibre (le labyrinthe) et
l’organe de l’audition (la cochlée)
- L’oreille moyenne, comprenant la membrane du tympan
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Le tympan se met à vibrer sous l’effet des ondes sonores qui le frappent. Ces vibrations sont transmises à travers la chaîne d’osselets aux membranes (ou fenêtres) qui recouvrent l’oreille interne.
L’oreille interne est une chambre remplie de liquide et divisée en deux parties : l’organe de l’équilibre (le labyrinthe) et l’organe de l’audition (la cochlée) (g). Les vibrations qui atteignent l’oreille interne impriment un mouvement au liquide. Au contact de ce liquide en mouvement, les cellules spécialisées de l’ouïe émettent des pulsions électriques qui sont transmises au cerveau au moyen du nerf auditif.
Chez les humains, le champ des fréquences audibles s’étend de 10 Hz (cycles par seconde) à 24 000 Hz. Toutefois, en raison de sa taille et de sa structure, l’oreille répond mieux à certaines fréquences qu’à d’autres. Tant les résonances naturelles que l’efficacité des mécanismes de l’oreille externe et moyenne sont à leur maximum dans la marge située entre 1000 et 5000 Hz(*). Au-delà de ces fréquences, la sensibilité de l’oreille est légèrement plus faible, et elle diminue énormément pour les fréquences plus basses. La vitesse du son dépend de la qualité de l’air ambiant. Dans l’air très froid, le son voyage plus vite que lorsque les ondes traversent des couches d’air de différentes températures. Par une nuit très froide, par exemple, les sons nous semblent nets et perçants.
Le tympan et la chaîne d’osselets contribuent énormément à amplifier les forces transmises aux fenêtres de l’oreille interne. Deux petits muscles agissent sur les osselets de l’oreille moyenne pour atténuer la transmission du son à la cochlée. Ces muscley´ se contractent par réaction réflexe aux sons de plus de 100 décibels. Cette atténuation acoustique n’est pas considérable (d’environ 10 décibels), mais elle aide à protéger la cochlée contre des dommages irréversibles. Comme il y a un bref temps de latence avant la réponse du mécanisme de protection, l’oreille interne demeure néanmoins exposée aux dommages causés par les sons soudains ou explosifs de forte intensité.
Dr Chagnon est professeur assistant
d’oto-rhino-laryngologie à l’Université McGill et directrice adjointe aux
services professionnels au McGill University Health Centre.
[Traduction d’Alain
Cavenne] English Version... |