Une soirée de belles surprises : La 17e édition des Prix Opus Par Réjean Beaucage
/ 1 février 2014
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Vingt-huit prix étaient décernés lors du 17e Gala des prix Opus du Conseil québécois de la musique, le 26 janvier dernier. Encore une fois, on a eu droit à de belles surprises.
Le Quatuor Molinari a ajouté à sa collection d’Opus le prix du « Concert de l’année – Montréal ». Ce Quatuor a également reçu 3000 $ remis par le Conseil des arts de Montréal pour les deux concerts qu’il a présentés le même jour en compagnie du Quatuor Lafayette, de la Colombie-Britannique, et de la soprano Susan Young. Lors de ces concerts, ils ont interprété les 13 quatuors à cordes de Berg, Schoenberg et Webern. Les Violons du Roy et La Chapelle de Québec ont reçu le prix du « Concert de l’année – Québec » pour leur interprétation de Theodora, de Haendel, sous la direction de Bernard Labadie. Le succès de cette interprétation est dû à l’excellente distribution composée notamment de la soprano Karina Gauvin, qui a remporté, avec l’orchestre baroque Arion, le prix du « Disque de l’année - musique médiévale, de la Renaissance, baroque, classique » pour Prima Donna, paru chez ATMA. Cette distribution comptait également la contralto Marie-Nicole Lemieux qui a remporté le prix du « Concert de l’année – région », en compagnie de l’Orchestre de Trois-Rivières pour le concert Correspondance, d’André Gagnon et Michel Tremblay sous la direction de Jacques Lacombe et avec M-N Lemieux comme cantatrice. Cette dernière qui a été finaliste dans plusieurs catégories a remporté l’Opus de l’interprète de l’année. Le maestro Yannick Nézet-Séguin, quant à lui, a remporté le prix du « Rayonnement à l’étranger », alors que l’Orchestre Métropolitain a gagné le prix du « Concert de l’année - musique romantique, postromantique, impressionniste » pour son Lohengrin donné au Festival de Lanaudière. À la liste des « sélections naturelles » s’ajoute celle de l’opéra Dead Man Walking (de Jake Heggie, sur un livret de Terrence McNally d’après Helen Prejean) comme « Événement musical de l’année ». On peut dire que l’Opéra de Montréal, qui commence l’année en lion avec un Porgy and Bess à guichet fermé, a du succès avec les opéras américains !
Dans les catégories relatives aux musiques actuelles, on a effectivement eu droit à quelques belles surprises. Ainsi, l’Ensemble La Machine a remporté le prix du « Concert de l’année - musique actuelle, électroacoustique » pour son concert Bad Trip !, présenté le 1er novembre 2012 . Notons à cet égard que la première montréalaise du triptyque Professor Bad Trip de Fausto Romitelli a côtoyé des créations de Cédric Soucy, Brian Harman et Michaël Larocque. À propos de création, le prix de la « Création de l’année » a été décerné au compositeur André Hamel pour ses 21 courtes pièces sur des textes d’Étienne Lalonde, une œuvre interprétée par l’Ensemble Allogène et la mezzo-soprano Marie-Annick Béliveau sous la direction de George-Étienne d’Entremont lors du concert Au-dessus de l’horizon, présenté dans le cadre du festival MNM en février 2013. Notons qu’Hamel a déjà remporté ce même prix en 1998 pour sa pièce In auditorium, créée lors d’un concert de la SMCQ. De son côté, Maxime McKinley, qui achève une résidence à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, a « enfanté » sept créations durant la saison 2012-2013, et pas des moindres, deux d’entre elles étant des commandes de l’OSM ! Cette grande production lui a valu le titre bien mérité de « Compositeur de l’année ». C’est d’ailleurs le concert durant lequel fut créée sa pièce Sept proximités, donné par Jonathan Crow (premier violon du Toronto Symphony Orchestra) et Andrew Wan (premier violon de l’OSM) qui a remporté le prix du « Concert de l’année - musique moderne, contemporaine ». Intitulé Rencontres virtuoses, ce concert était présenté en partenariat par Innovations en concert et Le Vivier (ce dernier était aussi partenaire du concert de La Machine évoqué plus haut). Dans les catégories des meilleurs disques, le trio Triple Forte (Jasper Wood, violon - Yegor Dyachkov, violoncelle - David Jalbert, piano) a gagné le trophée dans la catégorie « moderne, contemporaine » pour son enregistrement d’œuvres de Ravel, Chostakovitch et Ives, paru chez ATMA. Dans la catégorie « musique actuelle, électroacoustique », le prix est allé à la compositrice Monique Jean pour son disque Greffes, paru chez empreintes DIGITales.
À signaler que le prix de « Directeur artistique de l’année » a été attribué à Raynald Ouellet , directeur du Carrefour mondial de l’accordéon depuis 25 ans. Et c’est le compositeur Éric Champagne, détenteur du prix « Artiste de la relève » du Conseil de la culture de Laval en 2004, qui a mérité le titre de « Découverte de l’année ».
À noter également que l’OSM a été couronné pour sa « Virée classique » et son enregistrement des Orchesterlieder de Mahler, avec Christian Gerhaher, chez Analekta, tandis que le prix Hommage a été attribué au contrebassiste Michel Donato en reconnaissance de ses 50 ans de carrière. Aussi, dans les catégories Jazz , il faut souligner le prix remporté par Marie-Josée Simard, François Bourassa et Yves Léveillé pour leur concert En trois couleurs, donné au Conservatoire de musique de Montréal en février 2013, et le prix attribué au trio Trifolia (Marianne Trudel, Étienne Lafrance et Patrick Graham) pour leur disque Le refuge (Distribution Sélect).
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CONCERT DE L’ANNÉE - MUSIQUES DU MONDE
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DISQUE DE L’ANNÉE - MUSIQUES DU MONDE
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LIVRE DE L’ANNÉE
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DIFFUSEUR PLURIDISCIPLINAIRE DE L’ANNÉE
Les Amants de la Scène | |