Les violons prennent la route Par Isabelle Picard
/ 5 novembre 2006
Les Violons du Roy et La Chapelle de
Québec s’envoleront en novembre pour le Texas et la Californie, avec
dans leurs cartables un de leurs plus grands hits,
le Requiem de Mozart. Cette tournée les mènera d’abord à
Austin et College Station (respectivement les 1er et 2 novembre), puis
à Costa Mesa et Napa (les 9 et 11 novembre). Entre le Texas et la Californie,
Bernard Labadie et ses musiciens seront de retour au Québec et donneront
un concerts à Montréal le 7 novembre, concert qui fera l’objet d’une
captation vidéo pour un documentaire qui sera présenté sur les ondes
de CBC.
Une histoire d’amour
On le sait, Les Violons du Roy fréquentent
le Requiem depuis bon nombre d’années – déjà, en 1987,
ils l’interprétaient aux funérailles nationales de René Lévesque
– et cette relation donne d’heureux résultats: Leurs concerts du
Requiem ont remporté trois prix Opus (en 2004-2005: Concert de
l’année – Québec et Concert de l’année – musiques classique,
romantique, postromantique ou impressionniste; en 2000-2001: Concert
de l’année – Québec), et leur enregistrement de l’œuvre (paru
chez Dorian en 2002), en plus de récolter de nombreux éloges, s’est
mérité un prix Juno dans la catégorie Meilleur disque classique –
musique vocale ou chorale. En tournée, Les Violons ont joué le
Requiem à Troy, New York, Montclair (septembre 2001), Denver, Kansas,
Saint-Louis, Toronto (octobre 2004), sans compter les concerts donnés
à Québec et à Montréal.
Pourquoi des tournées?
Il y a plusieurs raisons pour qu’un
ensemble comme Les Violons du Roy fassent de la tournée. La première
est bêtement économique. Comme nous l’a expliqué Bernard Labadie,
Les Violons sont en quelque sorte «condamnés» à une vocation de
tournée pendant une partie de l’année, le marché local étant trop
restreint pour faire vivre les musiciens de l’ensemble 28 semaines
par année. Cette «condamnation» est cependant un important élément
de motivation. «À partir du moment où l’on doit jouer à l’extérieur,
il faut qu’on se fasse inviter, explique le directeur artistique.
Et pour qu’on ait envie de nous inviter, il faut que nous ayons une
voix qui nous appartienne, quelque chose à apporter qui nous ressemble.»
Il faut également que l’excellence soit au rendez-vous: si non, pourquoi
faire venir un ensemble du Québec?
Même si le marché de la tournée devient
de plus en plus difficile pour tous (multiplication du coût des billets
d’avion, règles de sécurité qui compliquent le transport d’instruments,
etc.), l’ensemble de Québec réussit toujours à tirer son épingle
du jeu, avec en général au moins une tournée importante à l’étranger
par année.
Le 7 novembre 2006, 20h
Mozart: Ave verum corpus, K. 618;
Vesperae solennes de confessore, K. 339; Requiem, K. 626
(version Robert D. Levin)
Hélène Guilmette, soprano; Michèle
Losier, mezzo-soprano; Colin Balzer, ténor; John Fanning, baryton;
Les Violons du Roy; La Chapelle de Québec; Bernard Labadie, chef
Église Saint-Jean-Baptiste, Montréal
514-844-2172 Les Violons du Roy et La Chapelle de
Québec s’envoleront en novembre pour le Texas et la Californie, avec
dans leurs cartables un de leurs plus grands hits,
le Requiem de Mozart. Cette tournée les mènera d’abord à
Austin et College Station (respectivement les 1er et 2 novembre), puis
à Costa Mesa et Napa (les 9 et 11 novembre). Entre le Texas et la Californie,
Bernard Labadie et ses musiciens seront de retour au Québec et donneront
un concerts à Montréal le 7 novembre, concert qui fera l’objet d’une
captation vidéo pour un documentaire qui sera présenté sur les ondes
de CBC.
Une histoire d’amour
On le sait, Les Violons du Roy fréquentent
le Requiem depuis bon nombre d’années – déjà, en 1987,
ils l’interprétaient aux funérailles nationales de René Lévesque
– et cette relation donne d’heureux résultats: Leurs concerts du
Requiem ont remporté trois prix Opus (en 2004-2005: Concert de
l’année – Québec et Concert de l’année – musiques classique,
romantique, postromantique ou impressionniste; en 2000-2001: Concert
de l’année – Québec), et leur enregistrement de l’œuvre (paru
chez Dorian en 2002), en plus de récolter de nombreux éloges, s’est
mérité un prix Juno dans la catégorie Meilleur disque classique –
musique vocale ou chorale. En tournée, Les Violons ont joué le
Requiem à Troy, New York, Montclair (septembre 2001), Denver, Kansas,
Saint-Louis, Toronto (octobre 2004), sans compter les concerts donnés
à Québec et à Montréal.
Pourquoi des tournées?
Il y a plusieurs raisons pour qu’un
ensemble comme Les Violons du Roy fassent de la tournée. La première
est bêtement économique. Comme nous l’a expliqué Bernard Labadie,
Les Violons sont en quelque sorte «condamnés» à une vocation de
tournée pendant une partie de l’année, le marché local étant trop
restreint pour faire vivre les musiciens de l’ensemble 28 semaines
par année. Cette «condamnation» est cependant un important élément
de motivation. «À partir du moment où l’on doit jouer à l’extérieur,
il faut qu’on se fasse inviter, explique le directeur artistique.
Et pour qu’on ait envie de nous inviter, il faut que nous ayons une
voix qui nous appartienne, quelque chose à apporter qui nous ressemble.»
Il faut également que l’excellence soit au rendez-vous: si non, pourquoi
faire venir un ensemble du Québec?
Même si le marché de la tournée devient
de plus en plus difficile pour tous (multiplication du coût des billets
d’avion, règles de sécurité qui compliquent le transport d’instruments,
etc.), l’ensemble de Québec réussit toujours à tirer son épingle
du jeu, avec en général au moins une tournée importante à l’étranger
par année.
Le 7 novembre 2006, 20h
Mozart: Ave verum corpus, K. 618;
Vesperae solennes de confessore, K. 339; Requiem, K. 626
(version Robert D. Levin)
Hélène Guilmette, soprano; Michèle
Losier, mezzo-soprano; Colin Balzer, ténor; John Fanning, baryton;
Les Violons du Roy; La Chapelle de Québec; Bernard Labadie, chef
Église Saint-Jean-Baptiste, Montréal
514-844-2172 |
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