Today's Classical Music Video

Sunday, January 31, 2010

Sir Georg Solti and Dudley Moore on Orchestra! / Sir Georg Solti et Dudley Moore dans Orchestra!


In 1991 Decca brought together Sir George Solti and Dudley Moore to make a series of films about classical music. The series was called Orchestra! and it was fresh and engrossing. In Solti they had a great conductor at the height of his career and in Moore they had a famous comic actor, known around the world for his film Arthur. But Moore was more than a comedian or an actor. As anyone familiar with his early successes in the stage show Beyond the Fringe can tell you, he was a fine pianist as well, equally at home in jazz and classical music.

In this video you get a taste of what can be achieved by pairing these two very different but talented people. Solti knows how to inspire an orchestra of young people - the Schleswig-Holstein Festival Orchestra - and Dudley Moore knows how to entertain. Both of them obviously love music too.

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En 1991, Decca demanda à Sir George Solti et à Dudley Moore de réaliser ensemble une série d’émissions sur la musique classique. Baptisée Orchestra!, cette série était aussi novatrice que passionnante. Solti était un grand chef d’orchestre au point culminant de sa carrière, et Moore, un acteur comique devenu mondialement célèbre pour son film Arthur. Mais les talents de Moore ne s’arrêtent pas là : tous ceux qui ont vu son spectacle Beyond the Fringe peuvent attester du fait qu’il est également excellent pianiste, aussi à l’aise dans le jazz que dans le classique.  

Ce vidéoclip donne une idée du résultat de cette combinaison de talents très différents : Solti insuffle son enthousiasme à l’Orchestre du festival de Schleswig-Holstein, formé de jeunes musiciens, et Dudley Moore anime le tout avec brio. Deux amoureux de la musique à leur meilleur !


- Paul E. Robinson; Traduction par Anne Scott

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Saturday, January 30, 2010

The Ultimate 1812 Overture / Une Ouverture… pas très solennelle!


When television was in its infancy in the early 1950s, one of the compelling reasons to tune in was Your Show of Shows starring Sid Caesar. Caesar had the best comedy writers ever - among them Mel Brooks, Neil Simon, Carl Reiner and Woody Allen - and he was the most gifted comedian alive. He and Imogene Coca did numerous classic sketches and several were based on classical music. This is one of them.

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À l’époque du blanc et noir, dans les années 1950, Sid Caesar remportait un grand succès avec son émission Your Show of Shows. Comptant sur la plume des meilleurs auteurs de gags, les Mel Brooks, Neil Simon, Carl Reiner et Woody Allen entre autres, il était l’acteur comique le plus doué de sa génération. Avec la collaboration d’Imogene Coca, il a fait plusieurs numéros sur la musique classique qui sont eux-mêmes devenus des classiques. Jugez-en par vous-même!

- Paul E. Robinson; Traduction par Anne Stevens

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Friday, January 29, 2010

The Habanera and Seguidilla sung by mezzo Rinat Shaham, this year's Carmen at the COC / La habanera et la séguedille, par la mezzo Rinat Shaham, qui sera Carmen à la COC



While it was sad that American mezzo Beth Clayton had to withdraw from the COC Carmen, we are fortunate to have Israeli mezzo Rinat Shaham as a replacement.  She has sung Carmen at the Rome Opera, Minnesota Opera, Florida Grand Opera, New York City Opera, Glyndebourne Festival, and New Israeli Opera. In Canada, she has sung this role for both Montreal and Vancouver Operas. I saw her Carmen at the Montreal Opera in May 2005, her rich mezzo and alluring stage presence earned her critical and audience acclaim. Here are clips of her Habanera and Seguidilla, taken (I believe) from the Montreal performances, opposite the Don Jose of tenor Gordon Gietz. 


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Nous regrettons que la mezzo américaine Beth Clayton ait dû annuler son engagement à la COC pour Carmen, mais nous nous réjouissons que la mezzo israélienne Rinat Shaham la remplace. Elle a incarné Carmen sur les scènes des opéras de Rome, du Minnesota, de Floride, de New York et d’Israël, ainsi qu’au festival de Glyndebourne. Au Canada, on l'a vue dans ce rôle à Montréal et à Vancouver. Lors de son passage à l’Opéra de Montréal en mai 2005, sa voix onctueuse et son charme lui avaient valu les éloges de l’auditoire et des critiques. Ces vidéoclips de la habanera et de la séguedille ont probablement été faits à Montréal, où elle s’est produite avec le ténor Gordon Gietz dans le rôle de Don José.

- Joseph K. So; Traduction par Anne Stevens

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Thursday, January 28, 2010

Leonard Slatkin in Tokyo with Anne Akiko Meyers / Leonard Slatkin et Anne Akiko Meyers à Tokyo

Leonard Slatkin had a serious heart attack last fall and was out of action for several months. He recently returned to the podium in Detroit where he is music director of the Detroit Symphony. Slatkin has been music director of the St. Louis Symphony, the BBC Symphony and the National Symphony of Washington. He is also an uncommonly reflective and articulate man. See his blog at www.leonardslatkin.com. He writes at length about his health problems and what he learned from the experience.

Anne Akiko Meyers was recently appointed Professor of Violin at the Butler School of Music, University of Texas at Austin. She makes her recital debut at UT on February 7 in an eclectic program which includes the premiere of Jacob Ciupinski's Wreck of the Umbria. In addition to her teaching and solo appearances Ms. Meyers will also join a trio which includes other Butler School faculty, pianist Anton Nel and cellist Bion Tsang. The trio makes its debut on April 7 with a concert at UT. For more on Meyers see her blog at 
www.anneakikomeyers.com.

This video was made Feb. 10, 1990 and features Ms. Meyers with Slatkin and the St. Louis Symphony in Bruch's Scottish Fantasy. The concert was given at Suntory Hall in Tokyo.

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Leonard Slatkin a subi une crise cardiaque très grave l’automne dernier et a dû s’absenter de la scène musicale pendant plusieurs mois. Il est récemment retourné au podium à Détroit où il est directeur musical de l’Orchestre symphonique de Détroit. Il a été directeur musical de l’Orchestre symphonique de Saint-Louis, de l’Orchestre symphonique de la BBC et de l’Orchestre symphonique national à Washington. Il est aussi un homme exceptionnellement réfléchi et éloquent. Sur son blogue www.leonardslatkin.com, il décrit en détail ses problèmes de santé et les leçons tirées de l’expérience.

Anne Akiko Meyers a récemment été nommée au poste de professeure de violon à l’École de musique Butler de l’Université du Texas à Austin. Elle se produira en récital pour la première fois à l’Université de Toronto le 7 février dans un programme éclectique qui présentera en primeur l’œuvre de Jacob Ciupinski Wreck of the Umbria. En plus d’enseigner et de donner des récitals solos, Mme Meyers fera partie d’un trio composé d’autres membres du corps enseignant de l’École Butler; le pianiste Anton Nel et le violoncelliste Bion Tsang. Le trio donnera son premier concert le 7 avril à l’Université de Toronto. Pour en savoir plus sur Mme Meyers, visitez son blogue au www.anneakikomeyers.com.

Cette vidéo fut enregistrée le 10 février 1990 et met en vedette Mme Meyers avec M. Slatkin et l’Orchestre symphonique de Saint-Louis qui interprètent Scottish Fantasy de Bruch. Le concert fut donné au Suntory Hall à Tokyo.

- Paul E. Robinson, traduction par Robert Scott

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Wednesday, January 27, 2010

Italian Conductor Paolo Olmi Returns to the COC / Retour de Paolo Olmi à la COC



The Canadian Opera Company welcomes back Italian conductor Paolo Olmi to conduct Otello which opens on Wednesday Feb. 3. Olmi made a splash in Toronto in 2007, stepping in to replace the late Richard Bradshaw conducting Don Carlos, receiving critical and audience acclaim. I attended a working rehearsal last evening of Otello, and was impressed with the way he worked with the cast and the chorus.  The orchestra sounded wonderful under his baton. Here he is, conducting Romanian soprano Angela Gheorghiu in Habanera, in a concert for the Queen of Holland in 2005. Olmi is a singers' conductor, and the two has collaborated since then in a gala concert in Singapore.

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Le chef italien reprend du service à la Canadian Opera Company pour diriger Otello à partir du 3 février. Paolo Olmi avait fait sensation à Toronto en 2007, lorsqu’il avait remplacé au pied levé feu Richard Bradshaw dans Don Carlos. Spectateurs et critiques avaient été unanimes dans leurs louanges. J’ai assisté à une répétition d’Otello, et sa façon de travailler avec les chanteurs et les choristes m’a laissé une impression durable. L’orchestre aussi m’a paru remarquable. Dans ce vidéoclip, il dirige la soprano roumaine Angela Gheorghiu dans Habanera, lors d'un concert donné en l'honneur de la Reine des Pays-Bas en 2005. Maestro Olmi est le chef de prédilection des chanteurs, et ces deux artistes travaillent ensemble depuis un concert de gala à Singapour.
 
- Joseph So; Traduction par Anne Stevens

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Tuesday, January 26, 2010

Clair de lune MIDI Animation / Animation MIDI sur Clair de lune


MIDI Animations (MIDIアニメ) are user-created videos that illustrate MIDI compositions visually through a careful arrangement of color-coded musical blocks. Using a MIDI software called the Music Animation Machine MIDI Player, or simply MAM, each artist can create his/her own “visual representation” of any MIDI file, with each colored block corresponding to every musical note registered in the song. MIDI animations first became popular in October 2007 on the Japanese video-sharing website Nico Nico Douga.

This is a visualization of Claude Dubussy's Clair de lune from his Suite bergamasque. Each pitch class (C, C-sharp, D, D-sharp, etc.) has its own color, and the colors are chosen by mapping the musician’s “circle of fifths” to the artist’s “color wheel.”

You can find others here: www.musanim.com/index.html

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Les animations MIDI (MIDIアニメ) sont des vidéos créées par les utilisateurs afin d'illustrer des compositions MIDI de façon visuelle grâce à des arrangements artistiques de blocs musicaux dotés de codes de couleur. À l’aide d’un logiciel MIDI (le « Music Animation Machine » ou MAM), les artistes créent leur propre représentation visuelle d’un fichier MIDI. Chaque bloc de couleur représente une note de musique. Diffusées par le site japonais d’échange de vidéos Nico Nico Douga, les animations MIDI sont populaires depuis octobre 2007.

Voici une visualisation de Clair de lune, une pièce de la Suite bergamasque de Claude Dubussy. Chaque note (do, do dièse, ré, ré dièse, etc.) se voit attribuer une couleur. La sélection des couleurs se fait par le mappage des « cycles de quintes » sur la « roue des couleurs » de l’artiste.


Voici d’autres animations: www.musanim.com/index.html

- Michael Vincent; Traduction par Anne Stevens

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Monday, January 25, 2010

Beethoven according to Ma and Ax / Beethoven selon Ma et Ax

Sonata No 2, Op 5 in G Minor Rondo, Allegro / La Sonate n° 2 en sol mineur, op. 5 Rondo, Allegro



In this live recording, circa 1990, of the Rondo: Allegro from Beethoven's Cello Sonata No. 2, Op. 5 in G Minor, a much younger Yo-Yo Ma and recital partner Emanuel Ax demonstrate flawless techniques with abundant humour to boot. Just watch the page turner's facial expression and you'll see what I mean. The quality of the image is poor, however, you'll still be able to see beads of sweat trickle down Ma's face.

If you are lucky enough to be in New York City this week, catch Ma and Ax in a Schumann-Chopin program at Carnegie Hall Friday, Jan. 29.

 
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Dans cet enregistrement en direct (vers 1990) du Rondo Allegro de la Sonate pour violoncelle n° 2 en sol mineur, op. 5 de Beethoven, un beaucoup plus jeune Yo-Yo Ma et son partenaire de récital Emanuel Ax démontrent leurs techniques impeccables. De plus, ils s’amusent beaucoup. Vous n’avez qu’à regarder les expressions faciales de la tourneuse de pages pour voir ce que je veux dire. L’image est de mauvaise qualité, mais vous allez pouvoir tout de même observer les goûtes de sueur qui dégoulinent du front de Yo-Yo Ma.  

Si vous avez l’occasion d’être à New York cette semaine, ne manquez pas Yo-Yo Ma et Emanuel Ax dans la programmation Schumann-Chopin au Carnegie Hall le vendredi 29 janvier.

- L.H. Tiffany Hsieh; Traduction par Robert Scott

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Sunday, January 24, 2010

Ferenc Fricsay Conducts Smetana Pt 2 / Ferenc Fricsay dirige Smetana 2e partie



In the previous video we saw Ferenc Fricsay (1914-1963) rehearsing the Southwest German Radio Orchestra, Stuttgart in the Moldau by Smetana. Today, we have the complete performance which followed. All that talk about the river at this point or that point on its way through Czechoslovakia is now past. Now we see Fricsay letting his gestures do the talking and showing that he was a consummate technician as well as a poet.

Fricsay sets a very fast basic tempo for the piece and maintains it rigorously as the composer intended, except for the more subdued dance of the water nymphs in the moonlight. But one of the secrets of conducting the piece is to make sure every accent is fully realized as the music moves forward. This is what creates the impression of rushing water and powerful currents, especially in the St. John's rapids episode at the climax.

The Moldau is one of those pieces that has perhaps been too often played over the years to the point where its strength and beauty is no longer fully appreciated. But then along comes a performance of this quality. In this 1960 performance Fricsay made the music fresh again. Sadly, it was one of his last performances.

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Dans le vidéoclip précédent, nous avons vu Ferenc Fricsay (1914-1963) en répétition avec l’Orchestre symphonique de la SWR à Stuttgart dans la Moldau de Smetana. Voici aujourd’hui la version intégrale de la pièce qui résulte de cette répétition. Il a fini d’expliquer en détail comment et par où la rivière traverse la Tchécoslovaquie. Maintenant, il passe à l’action en s’exprimant par ses gestes et en nous démontrant qu’il était un technicien accompli en plus d’être un poète.  

M. Fricsay établit un tempo de base très vif pour la pièce et le conserve rigoureusement comme son compositeur l’a souhaité, sauf pour la danse des naïades au clair de lune qui a un tempo plus doux. L’un des secrets pour diriger cette pièce est de s’assurer que tous les accents sont complètement réalisés alors que la musique progresse. C’est ceci qui donne l’impression des eaux rapides et des courants puissants, surtout au point culminant dans l’épisode des rapides de Saint-Jean.    

La Moldau est une pièce qui a peut-être été jouée trop souvent au cours des dernières années à un point tel que sa force et sa beauté ne sont plus appréciées pleinement. Mais voici une prestation de grande qualité. Dans cette prestation de 1960, M. Fricsay lui rend son premier éclat. Malheureusement, ce fut l’une de ses dernières prestations. 

- Paul E. Robinson; Traduction par Robert Scott

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Saturday, January 23, 2010

Ferenc Fricsay Conducts Smetana / Ferenc Fricsay dirige Smetana

There will always be artists and musicians who pass from the scene well before their time - Mozart and Schubert come immediately to mind . Among conductors there have been many abbreviated careers. I want to draw attention to one of them today and tomorrow.

Ferenc Fricsay died in 1963 at the age of only 48 on the verge of what would surely have been a remarkable career. Fortunately, he lived long enough to make many fine recordings, mostly with the Berlin Philharmonic and the Berlin Radio Symphony Orchestra, and mostly for Deutsche Grammophon.

In today's video you will see him rehearsing the South German Radio Orchestra, Stuttgart in Smetana's Vltava or the Moldau from Ma Vlast. The work is a depiction of the river Vltava as it flows through Czechoslovakia, past Prague and into the Elbe. As you watch Fricsay at work you will notice that he spends much of his time painting a picture of the river as it courses through forests, meadows and mountains. Most conductors today concentrate on purely musical issues. You can judge for yourself whether Fricsay's method is effective or not. We'll bring you the performance itself tomorrow.  

You might also bear in mind Fricsay's physical condition in 1960 when this film was made. He had been through a series of operations to arrest the cancer ravaging his body but he was very close to the end of his career. He conducted his last concert in December, 1961. In this rehearsal excerpt, you will also notice that unlike most conductors Fricsay had a rather pleasant singing voice.

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Il y aura toujours des artistes et des musiciens qui quittent la scène beaucoup trop tôt. Mozart et Schubert en sont de bons exemples. Parmi les chefs d’orchestre, nombreux sont ceux qui ont connu une carrière écourter. Je désire attirer votre attention sur l’un d’entre eux aujourd’hui et demain.   

En 1963, Ferenc Fricsay est mort à  48 ans seulement, à la veille de ce qui aurait certainement été une carrière remarquable. Heureusement, il a vécu assez longtemps pour faire plusieurs excellents enregistrements, la plupart avec l’Orchestre philharmonique de Berlin et l’Orchestre symphonique allemand de Berlin, et presque entièrement avec la maison de disques Deutsche Grammophon.   

Aujourd’hui, dans ce vidéoclip, vous allez l’apercevoir en répétition avec l’Orchestre symphonique de la SWR à Stuttgart dans la Vltava (ou la Moldau) l’un des 6 poèmes symphoniques qui composent Ma Vlast de Smetana. L’œuvre est une représentation de la rivière Vltava qui traverse la Tchécoslovaquie en passant par Prague pour se jeter dans l’Elbe. En regardant M. Fricsay à l’œuvre, vous allez remarquer qu’il passe la majeure partie de son temps à brosser un tableau de la rivière qui traverse les forêts, les prés et les montagnes. De nos jours, la plupart des chefs d’orchestre concentrent leurs efforts sur des thèmes qui portent uniquement sur la musique. Jugez-en par vous-même si sa méthode est efficace ou non. Nous vous présenterons la prestation demain.  

Aussi, tenez compte de la condition physique de M. Fricsay en 1960 au moment où le film fut réalisé. Il avait subi une série d’opérations pour empêcher le cancer de se propager dans son corps et il était très proche de la fin de sa carrière. Il dirigea son dernier concert en décembre 1961. Dans cet extrait, vous allez aussi remarquer que contrairement à la plupart des chefs d’orchestre, M. Fricsay chantait assez bien. 


- Paul E. Robinson; Traduction par Robert Scott

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Friday, January 22, 2010

Local soprano Adrianne Pieczonka to return to Canada / La soprano Adrianne Pieczonka de retour au Canada


To celebrate COC's season announcement two days ago that Canadian soprano Adrianne Pieczonka will make a welcome return to the company as Ariadne in May 2011, I have chosen her performance of the aria, "Es gibt ein Reich" from Teatro del Liceu in 2002, conducted by Friedrich Haider, who happens to the the husband of the Zerbinetta in the production, Edita Gruberova. This is one of Pieczonka's signature roles which she is finally bringing to her home country. In this video clip from Barcelona telecast on Spanish television, Pieczonka's gleaming tone, sincerity of expression and warm stage persona all contributed to a beautiful performance.




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Afin de célébrer l’annonce de la COC il y a deux jours que Adrianne Pieczonka effectuera son grand retour au sein de la compagnie dans le rôle d’Ariane en mai 2011, j’ai choisi son interprétation de l’aria « Es gibt ein Reich » au Teatro del Liceu en 2002. L’aria est dirigée par Friedrich Haider qui est le mari de Zerbinetta dans la production, Édita Gruberova. Ariane est l’un des rôles de référence de Mme Pieczonka et elle l’interprétera enfin dans son pays d’origine. Dans ce vidéoclip tiré d’une émission de télévision barcelonaise sur une chaîne espagnole, la voix éclatante de Mme Pieczonka, son expression sincère et sa présence chaleureuse sur scène contribuent dans leur ensemble à donner une belle interprétation.

- Joseph So; Traduction par Robert Scott

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Thursday, January 21, 2010

Benjamin Zander with Some Wise Words About Music Life / Benjamin Zander avec des propos très sages concernant la musique




Talking to children and adults about music didn't begin and end with Leonard Bernstein. There have been other gifted communicators. One of them is Boston's Benjamin Zander. He was born in England and studied cello for five years with Gaspar Cassado, but he has lived most of his life in the United States. He founded the Boston Philharmonic in 1978 and remains its conductor. He is famous for his enthusiasm and for his ability to inspire people in both orchestras and in business.

One of his major projects is recording all the Mahler symphonies with the Philharmonia Orchestra for the Telarc label. These recordings are remarkably good and informed by excellent scholarship. In addition, each recording includes an illustrated lecture by Zander that both neophytes and experienced Mahlerians will find illuminating.

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Leonard Bernstein n’a pas été le seul à parler de la musique aux enfants et aux adultes. Il y a eu d’autres grands communicateurs. Benjamin Zander de Boston figure parmi eux. Il est né en Angleterre et a étudié le violoncelle pendant cinq ans avec Gaspar Cassado, mais il a vécu la majorité de sa vie aux États-Unis. Il fonda le Boston Philharmonic Orchestra en 1978 dont il demeure son chef d’orchestre. Il est reconnu pour sa passion et sa capacité d’être une source d’inspiration pour les personnes tant du domaine de la musique que du domaine des affaires.  

L’un de ses grands projets est d’enregistrer toutes les symphonies de Mahler avec l’Orchestre Philharmonia pour l’étiquette Telarc. Ces enregistrements sont remarquables et s’appuient sur une érudition profonde. En plus, chaque enregistrement comprend une conférence illustrée par M. Zander que les amateurs et les spécialistes de Mahler trouveront éclairant.

- Paul E. Robinson; Traduction par Robert Scott

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Wednesday, January 20, 2010

Cziffra plays Schumann Toccata Op.7 / Cziffra joue la Toccata op.7 de Schumann



The spectacular and suave Hungarian virtuoso Georges Cziffra takes on Schumann's knuckle-busting Toccata (Op. 7), in this undated clip. Despite the piece's demonic difficulty and the almost suicidal velocity with which he attacks it, Cziffra barely even breaks a sweat and maintains his perfectly unruffled, nonchalant demeanour.

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Le spectaculaire et charmant virtuose hongrois Georges Cziffra s’attaque à la très exigeante Toccata (op.7) de Schumann dans ce vidéoclip sans date. Malgré le degré de difficulté très élevé de la pièce et la rapidité foudroyante avec laquelle il l’attaque, elle ne lui pose aucun problème et son attitude demeure imperturbable.

- Natasha Gauthier; Traduction par Robert Scott

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Tuesday, January 19, 2010

Dutch composer Jacob ter Veldhuis's The Garden of Love / Le jardin de Jacob ter Veldhuis


This clip was recorded for Dutch national television, and features soprano saxophone virtuoso Ties Mellema. Jacob TV is a well known contemporary music composer from the Netherlands who has gained a lot of attention for pushing the boundaries in multimedia performance. In this video, Mellema plays along with pre-recorded speech fragments to create a seamless integration between narrative and rhythmic gesture. If you can get past the strange orange and gold jumpsuit, you should enjoy The Garden of Love.


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Ce vidéoclip, enregistré pour la télévision nationale néerlandaise, met en vedette Ties Mellema, virtuose du saxophone soprano, dans une pièce du compositeur hollandais Jacob ter Veldhuis intitulée « The Garden of Love ». Connu sous le nom de Jacob TV, ce créateur de musique contemporaine est très connu aux Pays-Bas pour ses performances multimédias audacieuses. Dans cette vidéo, Mellema est accompagné de bribes de discours préenregistrés qui créent une harmonie entre la narration et le rythme. Si vous arrivez à détacher vos yeux de l’étrange combinaison orange, cette pièce saura assurément vous envoûter.


- Michael Vincent/ Traduction par Anne Stevens

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Monday, January 18, 2010

Afiara plays Mendelssohn / Afiara joue du Mendelssohn



The all-Canadian Afiara String Quartet (Valerie Li and Yuri Cho, violins; David Samuel, viola; and Adrian Fung, cello) is the Graduate Resident String Quartet at The Juilliard School in New York, where they serve as teaching assistants to the renowned Juilliard String Quartet.
Formed in 2006, the quartet won the Concert Artists Guild International Competition in New York and a top prize at the Munich ARD International Music Competition in 2008 — the only Canadian ensemble to win top honors in either of these historic competitions.

No stranger to audiences at the Montreal and Ottawa international chamber music festivals, the Afiara also begins a new visiting quartet residency with the Glenn Gould School at Toronto's Royal Conservatory of Music this season.

Here, they perform the second movement of Mendelssohn's Op. 44 quartet.

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Le quatuor à cordes Afiara est composé des violonistes Valerie Li et Yuri Cho, de l’altiste David Samuel et du violoncelliste Adrian Fung. Tous Canadiens, ces musiciens sont des étudiants de l’école Juilliard de New York et des répétiteurs pour le célèbre Juilliard String Quartet.  


Fondé en 2006, le quatuor a remporté le concours international de la guilde des artistes de concert à New York, ainsi qu’un prix du concours de musique international ARD de Munich en 2008. C’est le seul ensemble canadien à avoir été couronné dans ces deux concours historiques. 


Déjà entendu aux festivals internationaux de musique de chambre de Montréal et d’Ottawa, le quatuor Afiara commence cette saison un nouveau stage à l’école Glenn Gould du Conservatoire royal de musique à Toronto. 


Cette vidéo nous fera entendre le deuxième mouvement du quatuor à cordes op. 44 de Mendelssohn.


- L.H. Tiffany Hsieh / Traduction par Anne Stevens

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Sunday, January 17, 2010

Stravinsky conducts Stravinsky / Stravinski dirige Stravinski




Igor Stravinsky was 63 when he conducted this recording session in New York for his L'Histoire du Soldat. Columbia Records had undertaken to realize a truly historic project: recording all of Stravinsky's music conducted by the composer. Stravinsky was arguably the greatest of all Twentieth Century composers. For the first time in history the technology existed to make authoritative recordings of all the music of a composer of his stature. However, this is a mono recording and within a few years stereo came along and it was clearly far superior. Columbia decided to make new stereo versions for all of Stravinsky's music. By the way, many of the stereo recordings for this project were made in Toronto with the CBC Symphony, the Festival Singers and others.


In this short video you can see that Stravinsky knows what he wants and that his businesslike demeanor was often broken by a genuine sense of fun. The violinist for this session was Alexander Schneider, with Robert Nagel, trumpet, Julius Levine, bass, David Oppenheim, clarinet and Loren Glickman, bassoon.

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Igor Stravinski avait 63 ans lorsqu’il dirigea cette session d’enregistrement de L’Histoire du soldat à New York. Columbia Records avait entrepris de réaliser un projet d’envergure historique : enregistrer toute sa musique, dirigée par lui. D’aucuns considèrent que Stravinski était peut-être le plus grand compositeur du XXsiècle. Pour la première fois dans l’histoire, la technologie permettait de réaliser des enregistrements définitifs de toute la musique d’un compositeur de sa trempe. Toutefois, cet enregistrement était en mono, technique qui devait être supplantée par la stéréophonie quelques années plus tard. Columbia a alors décidé d'enregistrer de nouvelles versions stéréo de toute la musique de Stravinski. Soit dit en passant, plusieurs des enregistrements pour ce projet ont été faits à Toronto avec l’orchestre symphonique de la CBC, le chœur Festival Singers et d’autres. 


Dans cette courte vidéo, on voit que Stravinski savait ce qu’il voulait, mais que son sérieux n’était pas incompatible avec des moments empreints d’humour. Pour cette séance, le violoniste était Alexander Schneider, accompagné de Robert Nagel à la trompette, de Julius Levine à la contrebasse, de David Oppenheim à la clarinette et de Loren Glickman au basson.



- Paul E. Robinson / Traduction par Anne Stevens

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Saturday, January 16, 2010

Vaclav Talich conducts Dvorak


One of the joys of collecting records was learning about great conductors and how different their orchestras sounded from each other. Without looking at the record jacket I could tell which was the Berlin Philharmonic, the Vienna Philharmonic, the Czech Philharmonic and so forth. That is simply not possible today when orchestras all over the world aspire to pretty much the same sound.

The Czech Philharmonic is a particularly interesting case, especially during its years under Vaclav Talich. We have their audio recordings of the major works of Dvorak and Smetana and we have to wonder if that is the sound these composers had in mind. The sound of the clarinets is unique and unforgettable. In this video of Dvorak's Slavonic Dance Op. 72, No. 7 made in 1955, listen for the clarinets at about the 1:27 mark. The Czech clarinets sound like folk instruments, with a joyous, outdoor quality. A lot of vibrato is used and the sound of the instrument is worlds removed from the highly cultured " straight" sound preferred today.

Vaclav Talich (1883-1961) was concertmaster of the Berlin Philharmonic early in his career, at a time when Artur Nikisch was the conductor. With encouragement from Nikisch he began a career as a conductor and soon became a leading musical figure in his native Czechoslovakia. He was chief conductor of the Czech Philharmonic from 1919 until 1941. His career was all but destroyed by first the Nazis and then the communists but he regained some of his former stature in the 1950s. This video was made after he had given up public concerts. By all accounts he was extraordinarily economical with his movements throughout his career. But close your eyes and you will realize that those tiny gestures got extraordinary results. This is an exciting performance but full of the most detailed and subtle phrasing.

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L’une des joies que ressentent les collectionneurs de disques, c’est d’apprendre à reconnaître les grands chefs d’orchestre et les sonorités différentes que produit chaque formation. Sans même regarder la pochette, je pouvais distinguer les orchestres philharmoniques de Berlin, de Vienne ou de Tchécoslovaquie des autres. C’est moins vrai de nos jours, car tous les orchestres cherchent à produire plus ou moins le même son.  

La Philharmonie tchèque est particulièrement intéressante à cet égard, surtout à l’époque où Vaclav Talich en était le chef. À écouter les enregistrements des grandes œuvres de Dvorak et de Smetana, on peut se demander s’ils correspondent aux volontés des compositeurs. Les clarinettes produisent des sons particulièrement frappants. Dans ce vidéoclip de la Danse slave, opus 70, n7 de Dvorak, soyez à l’affût des clarinettes vers 1:27. On dirait des instruments folkloriques, avec leur son joyeux et claironnant. On entend beaucoup de vibrato, ce qui contraste énormément avec le son plus « lisse » et raffiné qu’on privilégie de nos jours.  

Vaclav Talich (1883-1961) fut premier violon à la Philharmonie de Berlin au début de sa carrière, sous son chef Artur Nikisch. C’est ce dernier qui l’a encouragé à prendre la baguette. Il est rapidement devenu une célébrité dans le monde de la musique de son pays natal, la Tchécoslovaquie. Chef titulaire de la Philharmonie tchèque de 1919 à 1941, il connait des revers sous les Nazis, puis les communistes, mais sa carrière reprend son envol dans les années 1950. Le vidéoclip a été filmé après qu’il eût renoncé à donner des performances publiques. Il semble que sa gestuelle était toujours aussi sobre, mais en fermant les yeux, on se rend compte que ces mouvements minimes produisent d’extraordinaires résultats. C’est une performance électrisante, mais dont le phrasé demeure d’une subtilité extrême dans tous les détails.

- Paul E. Robinson; Traduction par Anne Stevens

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Friday, January 15, 2010

Spotlight on Met in HD Carmen Star, Latvian Mezzo Elina Garanca / Pleins feux sur Elina Garanca, la nouvelle Carmen du Met


 

In anticipation of the Met in HD Carmen tomorrow starring Latvian mezzo Elina Garanca, I have selected a clip of her when she was only 23 years old and fresh out of the conservatory in Riga. She sings the Aria and Cantilena from Heitor Villa-Lobos' Bachianas Brasileiras No. 5. The date is 1999, and the location is the Mirjam Helin Singing Competition in Helsinki, which she won. The same year, she sang Maddalena in Rigoletto at the Savonlinna Opera Festival. This lovely Villa-Lobos work is usually sung by a soprano. It requires beauty of tone (of course) but also long breath line, freedom at the top and rock solid legato. The final section, with its wordless vocalise, shows off Garanca's gleaming high mezzo beautifully.

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Puisque la mezzo lettonne Elina Garanca a été choisie pour incarner Carmen au Met, j’ai eu envie de revoir ce vidéoclip qui la montre à l’âge de 23 ans. Fraîchement émoulue du conservatoire de Riga, elle chante l’aria et la cantilène tirées de Bachianas Brasileiras No 5, d’Heitor Villa-Lobos. Nous sommes en 1999, à Helsinki, au concours de chant Mirjam Helin, qu’elle a remporté d’ailleurs. La même année, elle était Maddalena dans Rigoletto au Festival d’opéra de Savonlinna. Quant au Villa-Lobos, cette oeuvre magnifique est généralement chantée par une soprano. Elle exige une belle voix (bien sûr), un souffle phénoménal, une grande aisance dans les aigus et un legato sans faille. La dernière partie, une vocalise sans paroles, met en valeur sa splendide voix de mezzo-soprano léger.
www.elinagaranca.com
 
- Joseph So; Traduction par Anne Stevens

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Thursday, January 14, 2010

Luc Beauséjour - Le clavecin à pédalier




Pièces d'orgue de Jean-Sébastien Bach jouées au clavecin à pédalier par Luc Beauséjour, claveciniste. Facteur de clavecin : Yves Beaupré.


Bach organ works played by Luc Beauséjour on a harpsichord with pedal. Manufacturer: Yves Beaupré.

Wednesday, January 13, 2010

Teenage phenomenon Alexander Prior Conducts Original Composition / Le prodige Alexander Prior dirige une œuvre de son cru





18-year-old conductor Alexander Prior is on his way to America from his native Britain. Prior is set to start a prestigious six-month fellowship created by the Seattle Symphony Orchestra especially for the young composer and conductor. This follows his rejection from all the British orchestras he approached, including the London Symphony Orchestra and the Royal Philharmonic. In an interview with the London Evening Standard, Prior claimed that "the European establishments... are preoccupied with looking clever and arty-farty and not enjoying the music they are making.”


Trained in composition and conducting at the St Petersburg Conservatory, Prior has impressed the classical music world with the conducting finesse and mature neo-Romantic compositions he has been responsible for at such a young age. Critics are less impressed with his at-times overzealous style in both composing and conducting. Judge for yourself: above is a segment from the Channel 4 production, "The World's Greatest Musical Prodigies." Here, Prior conducts his own composition, the Velesslavitsa: Concerto for 4 soloists and orchestra
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Âgé de 18 ans seulement, Alexander Prior quitte son pays, l’Angleterre, pour se rendre aux États-Unis, où l’attend un stage de six mois assorti d'une bourse d'études que l'Orchestre symphonique de Seattle a décidé de lui accorder à titre exceptionnel. Le jeune compositeur et chef d’orchestre avait été refusé par tous les orchestres britanniques qu’il avait sollicités, dont le London Symphony et le Royal Philharmonic. Dans une entrevue au London Evening Standard, Alexander Prior soutient que « les élites européennes se prétendent très sophistiquées mais ne prennent aucun plaisir à jouer leur musique ».

Le jeune prodige, qui a étudié  la composition et la direction d’orchestre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, a impressionné les adeptes de la musique classique pour la finesse de son art et la maturité surprenante de ses pièces néoromantiques. Par contre, son style parfois très expansif ne fait pas l’unanimité chez les critiques. Jugez-en par vous-même : la vidéo ci-dessous présente un extrait d’une émission de Channel 4, « The Word’s Greatest Musical Prodigies ». Le jeune homme y dirige une de ses œuvres, Velesslavitsa : Concerto for 4 soloists and orchestra

- Crystal Chan / Traduction par Anne Stevens

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Tuesday, January 12, 2010

John Williams' "Air and Simple Gifts" Spoofed / Une inauguration discordante

I would guess that no piece of classical music ever premiered for a bigger audience than John Williams' "Air and Simple Gifts" during the inauguration of Barack Obama. On January 20 2009, it was about 28 degrees with 20 mph gusts, much too cold to ensure the intonation of the fine musical instruments. So violinist Itzhak Perlman, cellist Yo-Yo Ma, pianist Gabriela Montero, and clarinetist Anthony McGill had the music recorded before hand, and mimed the performance live for TV.


After finding out weeks later it was mimed, many were left to wonder, what Yo-Yo, Perlman, Montero, and McGill actually sounded like on the fateful day? Well here is a hilarious video spoof that confirms our hunch:





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Je pense que l’œuvre de John Williams, « Air and Simple Gifts », jouée pour la première fois à l'inauguration de Barack Obama, a probablement été créée devant le plus grand auditoire de l’histoire de la musique classique. Toutefois, le 20 janvier 2009, le mercure avait plongé à 2 ºC et le vent faisait des bouffées de 30 km/h. Dans ces conditions, il était impossible d’accorder les instruments très sensibles du violoniste Itzhak Perlman, du violoncelliste Yo-Yo Ma, de la pianiste Gabriela Montera et du clarinettiste Anthony McGill. Devant les caméras de la télévision, ils ont dû se résigner à mimer leur performance qui avait été enregistrée d’avance.

Quand cette information a été  portée à la connaissance du public, plusieurs semaines après, on s’est posé la question : quels sons produisaient vraiment les instruments de ces grands artistes? Et bien, cette vidéo rigolote nous en donne une idée...



- Michael Vincent / Traduction par Anne Stevens

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Monday, January 11, 2010

TorQ Gets Off on Stinkin' Garbage




Formed in 2004, TorQ Percussion Quartet is one of the most exciting up-and-coming classical music acts to have come out of Toronto in recent years. Members Richard Burrows, Adam Campbell, Jamie Drake, and Daniel Morphy are all products of the University of Toronto. They are young, energetic, and versatile in a wide range of old and new repertoires they perform together.

In this video, the foursome plays Ed Argenziano's Stinkin' Garbage, a spirited and explosive piece of music for percussion ensemble written in the 1990s. Catch them live if you can.
 

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Une musique « ordurière » pour TorQ!

Depuis sa création en 2004, le quatuor de percussions TorQ est devenu l’un des nouveaux groupes de musique classique les plus audacieux de Toronto. Ses membres – Richard Burrows, Adam Campbell, Jamie Drake et Daniel Morphy – sont tous d’anciens étudiants de l’Université de Toronto. Jeunes, fougueux, polyvalents, ils sont capables de s’adapter à une variété de répertoires, du plus ancien au plus moderne.

Dans cette vidéo, le quatuor joue Stinkin’ Garbage, d’Ed Argenziano, une œuvre pour percussions, pleine de piquant et de mordant, qui date des années 1990. Allez les voir en spectacle, si vous en avez l’occasion!


- L.H. Tiffany Hsieh / Traduction par Anne Stevens

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Sunday, January 10, 2010

Mravinsky Conducts Tchaikovsky




The leading conductor in the Soviet Union of his generation, Evgeny Mravinsky (1903-1988) conducted the premieres of many major works by Shostakovich, including the Symphony No. 5, and Prokofiev. Mravinsky was chief conductor of the Leningrad Philharmonic for fifty years from 1938 until 1988 and under his direction the Leningrad Philharmonic was the equal of any orchestra in the world for its precision and the intensity of its playing.


I had the opportunity to see them in concert at Massey Hall in Toronto in 1962 playing the Fifth symphonies by Tchaikovsky and Shostakovich. In this video you can hear what made their Tchaikovsky so special. Mravinsky appears to be doing little at all but just listen to all the subtle tempo variations, the beauty of the phrasing and the massive climaxes. Obviously, most of Mravinsky's work had been done in rehearsal. Notice also in the horn solo at the beginning of the movement, the Leningrad player uses a lot of vibrato. Is that the way Tchaikovsky imagined it, and is that how he heard it at the first performance? Perhaps. Also notice the power of the trombones at about 6:20 as they hammer out their repeated low A's.


Due to World War II and the Cold War which followed neither Mravinsky nor his orchestra toured often in the West. Fortunately, some great recordings remain, including several made in London by DG on the occasion of the only UK visit ever by these artists.


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Evgueni Mravinski (1903-1988) créa plusieurs œuvres importantes de Prokofiev et de Chostakovitch, notamment la Cinquième Symphonie de ce dernier. Il fut le principal chef d’orchestre de l’Union soviétique. Sous sa direction, l’Orchestre philharmonique de Leningrad devint une formation de calibre international, renommée pour sa précision et son intensité. Mravinski tint les rênes de l’orchestre pendant un demi-siècle, de 1938 à 1988.



J’ai eu la chance de les voir jouer les cinquièmes symphonies de Tchaïkovski et de Chostakovitch à Massey Hall, à Toronto, en 1962. Cette vidéo vous fera comprendre ce que leur interprétation de Tchaïkovski avait de si extraordinaire. Mravinski ne fait pas grand-chose, semble-t-il, mais une écoute attentive révèle la subtilité des changements de tempi, la beauté du phrasé et la magnificence des apogées. De toute évidence, le plus gros du travail avait été fait pendant les répétitions. Remarquez également, au début du mouvement, le vibrato intense du solo de cor. Le Tchaïkovski le voulait-il ainsi? L’a-t-il entendu ainsi à création de l'œuvre? À 6:20, admirez la puissance des trombones qui martèlent leur la.



Pendant la Deuxième Guerre mondiale et la guerre froide, Mravinski et son orchestre n’ont guère eu l’occasion de faire des tournées dans les pays de l’ouest. Heureusement, il nous reste quelques enregistrements superbes, notamment ceux réalisés à Londres par DG lors de leur seule tournée au Royaume-Uni. 



Paul E. Robinson / Traduction par Anne Stevens

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Saturday, January 9, 2010

Seiji Ozawa's Canadian Connection / Le lien entre Seiji Ozawa et le Canada

Seiji Ozawa is currently chief conductor of the Vienna State Opera and one of the greatest living conductors. He shocked the music world a few days ago in announcing that he had esophageal cancer and would be taking off the next six months for treatment and recuperation. In the past few years he has suffered all sorts of medical problems and they have taken a serious toll. He has drastically reduced his concert schedule and in recent years he has only rarely been seen in Vienna.

This video is fascinating because it shows the conductor as a tired and ravaged man. But it also reminds us of what he has accomplished in his distinguished career and that Toronto was an important stepping stone. The interview was done in Berlin while Ozawa was rehearsing for a concert with the Berlin Philharmonic. The interviewer is Fergus McWilliam, a member of the horn section of the BPO, and a man who grew up in Toronto.

Ozawa succeeded Walter Susskind as conductor of the Toronto Symphony in 1965. He was twenty-nine years old at the time and created a sensation with his first concerts. He conducted Berlioz' Symphonie Fantastique and Tchaikovsky's Fifth Symphony with a grace and an intensity that hadn't been seen in Toronto in years. One of his greatest achievements there was a recording of Messiaen's Turangalila Symphony. Ozawa stayed five years with the TSO before moving on to the Boston Symphony. He stayed in Boston for twenty-nine years - too long for some criticsand members of the orchestra - then moved on to Vienna.

At his best Ozawa was one of the most charismatic of conductors. Ozawa is revered in both China and Japan - he was born in Manchuria - and remains the most successful conductor to emerge from either country. 

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Seiji Ozawa est actuellement le chef d’orchestre de l’opéra d’État de Vienne et est l’un des plus grands chefs d’orchestre vivants. Il a bouleversé le monde de la musique, il y a quelques jours, en annonçant qu’il souffrait d’un cancer de l’œsophage et qu’il serait en congé de maladie pour les six prochains mois afin de suivre son traitement et de récupérer. Ces dernières années, il a souffert de toutes sortes de problèmes médicaux qui lui ont causé des effets terribles. Il a allégé de façon radicale son calendrier de concert et a rarement été vu à Vienne au cours des dernières années.
 
Cette vidéo est fascinante parce qu’elle démontre le chef d’orchestre comme un homme fatigué et ravagé par la maladie. Mais, elle nous rappelle aussi ce qu’il a accompli lors de sa carrière distinguée et comment Toronto fut un point de départ important. L’entrevue fut réalisée à Berlin pendant que Seiji Ozawa répétait pour un concert avec l’Orchestre philharmonique de Berlin. L’intervieweur est Fergus McWilliam un membre de l’Ensemble de cuivres de l’OPB qui a grandi à Toronto.

Seiji Ozawa succéda à Walter Susskind comme chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de Toronto en 1965. Il était âgé de vingt-cinq ans et fit sensation avec ses premiers concerts. Il dirigea la Symphonie fantastique de Berlioz et la Symphonie no 5 de Tchaïkovski avec une élégance et une intensité qui ne s’était pas vue à Toronto depuis des années. L’un de ses plus grands accomplissements à Toronto fut l’enregistrement de la Turangalîlâ-Symphonie de Messiaen. Il dirigea l’Orchestre symphonique de Toronto pendant cinq ans avant de se joindre à l’Orchestre symphonique de Boston. Il demeura à Boston pendant vingt-neuf ans, trop longtemps selon certaines critiques et membres de l’orchestre, pour ensuite passer à l’opéra d’État de Vienne.
 
À son meilleur Seiji Ozawa fut l’un des chefs d’orchestre les plus charismatiques. Né en Mandchourie, il fut révéré en Chine et au Japon et demeure le chef d’orchestre le plus couronné de succès à provenir de ces deux pays.

- Paul E. Robinson, traduction par Robert Scott

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Friday, January 8, 2010

National Broadcast Orchestra Takes Flight / L’Orchestre national de diffusion prend son envol


Extra Video: When the CBC Radio Orchestra played its last notes on November 16, 2008, music lovers all across Canada were distraught. The 70-year-old institution was disbanded as a result of funding cutbacks. It was the last of its kind in North America. But Maestro Alain Trudel had a vision; and with the help of Montreal businessman Philippe Labelle and the Chan Centre for Performing Arts, which became their new home base, the National Broadcast Orchestra was (re)born. There were a few hiccups along the way: the group pushed a premiere benefit concert and announcement of their season first from spring to september 2009, and finally to January 2010. But with executive director of Orchestra London Canada Robert Gloor joining the team as NBO executive director in March and two successful small concerts in September (one on Salt Spring Island and one in Vancouver for the media), the orchestra is finally ready to launch.

Catch a preview of the NBO on this video. Trumpeter Jens Lindemann, a guest soloist in their debut concert, claims in it there's "nothing like it [the NBO] in North America." The NBO's debut Gala Benefit Concert is on January 8 and will be broadcast on CBC radio on January 17.

The NBO will perform six to 10 programs a year, with 35 to 50 players. It will have a busier schedule than the former CBCRO. It will focus on new works. Emphasis will be put on circulating work on the internet as well as airwaves: the NBO website will be a treasure trove featuring interviews with musicians, video and audio clips of performances, and other resources promoting Canadian music. This is all part of Trudel's plans to reach out to classical music neophytes: "...to play on MuchMusic, something like that."

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La disparition de l’Orchestre symphonique de Radio-Canada, le 16 novembre 2008, a rempli de tristesse les mélomanes partout au Canada. Après 70 années d’existence, cette institution, la dernière de son genre en Amérique du Nord, a été victime des coupes budgétaires. Pourtant, le maestro Alain Trudel gardait espoir et, avec l’aide de l’homme d’affaires montréalais Philippe Labelle et du Chan Centre for Performing Arts, il a pu réaliser son rêve; l’Orchestre national de diffusion (OND), basé au Chan Centre, est né. Il a bien fallu surmonter quelques obstacles : le premier concert bénéfice et le dévoilement de la première saison, prévus pour le printemps, ont été reportés à septembre 2009, puis à janvier 2010. Toutefois, le directeur exécutif de l’Orchestra London Canada, Robert Gloor, est devenu directeur exécutif de l’OND en mars, et deux petits concerts ont eu lieu en septembre (l’un à Salt Spring Island et l’autre à Vancouver, pour les médias) – l'orchestre était enfin prêt à prendre son envol. Le premier concert-bénéfice de l’OND, tenu le 8 janvier, a été diffusé à la radio de la CBC le 17 janvier.  

L’OND, comptant entre 35 et 50 musiciens, donnera six à dix concerts par an, un calendrier plus chargé que celui de l’ancien orchestre. Il mettra l’accent sur les œuvres nouvelles, qu’il diffusera sur Internet aussi bien que sur les ondes. Son site Web sera plein de choses à découvrir : entrevues avec les musiciens, vidéoclips et extraits audio de ses concerts, ressources diverses sur la musique canadienne. Tout cela cadre avec le projet d'Alain Trudel, qui est d’attirer de nouveaux auditeurs vers la musique classique, voire « se faire diffuser sur MusiquePlus, quelque chose comme ça ».

- Crystal Chan; Traduction par Anne Stevens

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Rolando Villazon Returns / Le retour de Rolando Villazon




Vocal: March 22, 2010 will be a special day for Rolando Villazon, as the Mexican tenor is scheduled to return to the stage after a hiatus a full year. It was announced last May that Villazon had surgery to remove a cyst in his vocal cord, a condition that had ended the careers of singers in the past. In a video clip posted a month and a half ago on his website, a jubilant Rolando exclaims: "My voice is back!"  He is due to resume his career at the Vienna State Opera as Nemorino in L'elisir d'amore.  In this comeback year, he is limiting himself to a light schedule of very lyric roles - Lenski, Alfredo, and Nemorino, plus Handel aria concerts. Gone are the heavier Don Jose, Don Carlo, Des Grieux and Werther. Let's wish Rolando a successful return to the stage!  Here is a clip of his 'Una furtiva lagrima' from Vienna almost five years ago, now available on DVD. He sang it with great feeling and beauty of tone. The reception from the audience was so overwhelming that Villazon repeated the aria, even more beautifully the second time (See below).


Le 22 mars sera une journée mémorable pour le ténor mexicain Rolando Villazon, qui remonte sur scène après une pause d’un an. En effet, en mai 2009, on apprenait que Villazon avait dû subir une intervention chirurgicale pour ôter un kyste de ses cordes vocales, problème qui aurait pu mettre un terme à sa carrière. Dans un vidéoclip diffusé il y a un mois et demi sur son site Web, Villazon annonce avec jubilation qu’il a recouvré la voix. Son retour aura lieu à l’Opéra d’État de Vienne, dans le rôle de Nemorino (L’Elisir d’amore). Cette année, son calendrier ne prévoit que des rôles hautement lyriques : Lenski, Alfredo, Nemorino, auxquels s’ajoutent des arias de Handel. Il laissera de côté les rôles plus exigeants comme Don Jose, Don Carlo, Des Grieux et Werther. Souhaitons-lui un retour triomphal sur la scène! Voici un vidéoclip de son « Una furtiva lagrima », qu’il a chanté à Vienne il y a près de cinq ans, et qu’on peut se procurer sur DVD. Sa prestation est empreinte d’émotion et d’une sonorité magnifique. Les spectateurs lui ont fait un accueil si enthousiaste que Villazon a dû faire une reprise, encore plus belle que sa première prestation.





www.rolandovillazon.com 


- Joseph So / Traduction par Anne Stevens

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Thursday, January 7, 2010

Montreal Symphony's Surrealist Music Video




In 1990, Swiss director Adrian Marthaler recorded this surrealist music video for the Montreal Symphony Orchestra. Under the baton of Charles Dutoit, the orchestra performs Sergei Prokofiev's (1891 - 1953) Symphony No. 1 in D major ("Symphonie classique"). The concert hall has been transformed into the back and front stage of an elaborate 18th Century fashion show put on for the pleasure of three noblemen. The models, performers, and backstage help are played by the orchestra and Dutoit; the noblemen are in fact three reporters from the Toronto Star, Le Journal de Montréal, and Le Devoir


It's Dali meets Disney's Fantasia: this would be equally delightful for young children being introducted to classical music as well as avant-garde music lovers - and just about everyone in between. Sure to leave you in stitches.



Une vidéo amusante : l’OSM surréaliste

Le réalisateur suisse Adrian Marthaler a préparé cette vidéo surréaliste pour l’Orchestre symphonique de Montréal en 1990. Dirigé par Charles Dutoit, l’orchestre joue la Symphonie n1 en ré majeur (« Symphonie classique ») de Sergueï Prokofiev (1891-1953). La salle de concert est le cadre d’un impressionnant défilé de mode du 18siècle se déroulant sous l’œil de trois aristocrates. Les mannequins, les artistes et les assistants sont joués par les membres de l’orchestre et par Dutoit. Les aristocrates sont des journalistes du Toronto Star, du Journal de Montréal et du Devoir.

C’est comme si Dali avait réalisé le film Fantasia de Walt Disney. Cette vidéo ravira aussi bien les enfants à la découverte des œuvres classiques que les amateurs de musique d’avant-garde. En fait, qui que vous soyez, cette performance ne manquera pas de vous mettre le sourire aux lèvres.

> Part 2/3: http://www.youtube.com/watch?v=rbv2HJFgiQ8


> Part 3/3: http://www.youtube.com/watch?v=W3b0jcOvVHY


- Crystal Chan / Traduction par Anne Stevens

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Wednesday, January 6, 2010

Renée Fleming in Der Rosenkavalier



The next MET Live in HD simucast is a production of Richard Strauss's Der Rosenkavalier featuring Renée Fleming as the Marshallin. Here is Fleming in interview discussing the role. The next video shows Fleming in performance of the Act I Monologue scene in Baden-Baden.



Strauss: Der Rosenkavalier
The Met: Live in HD
Saturday, January 9 at 1 PM, EST
US Encore: Wednesday, January 27, 2010 (6:30 PM local time)
Canada Encore: March 6, 2010, 1 PM
Expected Running time: 4 hours, 45 minutes, 2 intermissions

Cast:

Conductor Edo de Waart
Marschallin Renée Fleming
Octavian Susan Graham
Sophie Christine Schäfer
A Singer Eric Cutler
Faninal Thomas Allen
Baron Ochs Kristinn Sigmundsson


- Wah Keung Chan

Tuesday, January 5, 2010

Bad Plus on Milton Babbitt's Semi-Simple Variations




Contemporary: 
This is a video of the freewheeling American ensemble Bad Plus performing their new arrangement of a Milton Babbitt piece Semi-Simple Variations, along with dance by the Mark Morris Dance Group. They offer a great grove here – along with jazzy inflections that give a new life to this work. Milton Babbitt's Semi-Simple Variations will never be the same.


- Michael Vincent

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Monday, January 4, 2010

Johannes Moser and Phyllis Chen Sounding Off


German-Canadian cellist Johannes Moser, who dazzled Toronto audience in Haydn's C-Major Cello Concerto with the Toronto Symphony Orchestra last spring, is teaming up with performance artist Phyllis Chen to embark on an experimental project called the Sounding Off tour this month.

While Moser has established himself as an international cello soloist, Chen is best known for her quirkiness on toy pianos, electronics, and the piano. Together, they will perform a series of works ranging from standard classical works to Stockhausen and new compositions on U.S. college campuses during a two-week period. They will use a combination of traditional cello, electric cello, traditional piano, prepared piano and toy piano to show how new trends in modern music can influence classical music performance and presentation today.

- L.H. Tiffany Hsieh

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Sunday, January 3, 2010

Leonard Bernstein Discusses Great Works of the Twentieth Century


Music and Words: In addition to being a great conductor and composer, Leonard Bernstein (1918-1990) was a gifted educator. Who knows how many millions of kids were turned on to classical music by his Young People's Concerts with the New York Philharmonic. But he could also speak to adults about the meaning of music and the meaning of life itself. In his Norton Lectures at Harvard in 1973, Bernstein argued persuasively that tonality was the basis of all music, and in this excerpt he also probes deeply into the life-changing elements in the music of the early 20th century, and how this music is related to literature and film.


Paul E Robinson

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Saturday, January 2, 2010

Jaap van Zweden and Sarah Chang


I have written recently about the amazing transformation Dutch conductor Jaap van Zweden has achieved in just about a year and a half with the Dallas Symphony. Here he is in a recent performance with his other orchestra, the Netherlands Radio Philharmonic. This is a wonderful reading of the Sibelius Violin Concerto with Sarah Chang the incomparable soloist. The concert was given in Amsterdam's famed Concertgebouw. At the beginning of the video, as the performers descended the long staircase I was reminded of a conversation I had with Christoph Eschenbach a few years ago. He told me that when he made his debut in this hall he tripped on the top step and tumbled all the way down to the bottom! It doesn't get any more memorable than that!

But notice how sensitive van Zweden is to his soloist, both in terms of precision and balance. Van Zweden knows something about playing the violin too; he was concertmaster of the Royal Concertgebouw Orchestra for eighteen years. Notice also the rich string sound van Zweden gets from his orchestra and how powerful the climaxes are without being noisy.

Paul E. Robinson

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Friday, January 1, 2010

Jan. 1: Olga Peretyatko sings Die Zauberflöte


With the increasing emphasis on looks in opera, management, impresarios and audiences are always on the lookout for the "total package" - a combination of voice, training, musicality, and physical attractiveness. A singer with a fine voice combined with personal beauty is more likely to have a good career. Russian soprano Olga Peretyatko is a case in point - a beautiful lyric coloratura combined with solid training and beauty queen looks. She sang the Nightingale in the Robert Lepage production in Toronto last fall and wowed everyone. The Stravinsky piece does not show off the voice the way a Mozart aria does. Here is Peretyatko singing "O zittre nicht" from Die Zauberflöte in the finals of a singing competition in Germany. She combines beauty of tone with wonderful coloratura and great high notes.

> Olga Peretyatko's
website


- Joseph So

[Ed Note] Welcome to La Scena Musicale's new blog Today's Classical Music Video. Each day, our contributors will profile a favourite internet classical music video. You can also submit your favourite video by emailing it to todaysvideo@lascena.org. -WKC

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