Gergiev Conducts La Mer / Gergiev dirige La Mer
There is no busier conductor in the world today than Valery Gergiev. In the past few weeks he has been touring North America with his Mariinsky Theatre Orchestra from St. Petersburg. There were concerts in Toronto, Montreal and Ottawa but even bigger events in New York and Washington. Gergiev brought virtually his entire opera company from Russia to perform gigantic works such as Berlioz' Les Troyens and Prokofiev's War and Peace, plus several lesser-known Russian operas. He also found time to conduct performances of Shostakovich's opera The Nose at the Metropolitan Opera in the same period.
One of Gergiev's other jobs is chief conductor of the London Symphony. With that ensemble he has been recording a Mahler cycle, a Shostakovich cycle and a Prokofiev cycle. No wonder Gergiev is often criticized for spreading himself too thin. How can one man conduct so much music and give so many performances? Not surprisingly, some of these performances are less than perfect, to say the least. However, one must admit that on most nights Gergiev is incredibly exciting and charismatic. Watch this video from March, 2007. Gergiev conducts the London Symphony in the final part of Debussy's La Mer. He has the score in front of him but he hardly looks at it. Clearly, he is very well-prepared and the look in his eyes is enough to galvanize everyone in the orchestra.
Difficile de trouver un chef d’orchestre à l’agenda aussi rempli que Valery Gergiev. En effet, il a passé ces dernières semaines en tournée nord-américaine avec son Orchestre du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Ils ont fait escale à Toronto, Montréal et Ottawa, mais des engagements encore plus imposants les attendaient à New York et à Washington. Gergiev a amené quasiment toute sa troupe d’opéra de Russie pour produire des oeuvres aussi gigantesques que Les Troyens de Berlioz ou Guerre et paix de Prokofiev, en plus de certains opéras russes moins connus. Il a également trouvé le temps de diriger des performances de l’opéra de Chostakovitch, Le nez, au Metropolitan Opera pendant la même période.
Gergiev est également le chef attitré du London Symphony, avec lequel il est en train d’enregistrer des cycles Mahler, Chostakovitch et Prokofiev. Pas étonnant qu’on l’accuse d’en faire trop! Comment est-il possible de produire autant de musique et de donner tant de représentations? S’il n’est pas toujours au meilleur de sa forme, la plupart du temps il réussit à susciter l’enthousiasme de ses auditoires avec son charisme. Regardez ce vidéoclip datant de mars 2007. On y voit Gergiev en train de diriger le London Symphony dans la dernière partie de l’œuvre de Debussy, La Mer. La partition est ouverte devant ses yeux, mais il la regarde à peine. De toute évidence, il la connaît jusqu’au bout des doigts, et il sait galvaniser l’orchestre entier d’un seul regard.
- Paul Robinson; Traduction par Anne Stevens
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Difficile de trouver un chef d’orchestre à l’agenda aussi rempli que Valery Gergiev. En effet, il a passé ces dernières semaines en tournée nord-américaine avec son Orchestre du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Ils ont fait escale à Toronto, Montréal et Ottawa, mais des engagements encore plus imposants les attendaient à New York et à Washington. Gergiev a amené quasiment toute sa troupe d’opéra de Russie pour produire des oeuvres aussi gigantesques que Les Troyens de Berlioz ou Guerre et paix de Prokofiev, en plus de certains opéras russes moins connus. Il a également trouvé le temps de diriger des performances de l’opéra de Chostakovitch, Le nez, au Metropolitan Opera pendant la même période.
Gergiev est également le chef attitré du London Symphony, avec lequel il est en train d’enregistrer des cycles Mahler, Chostakovitch et Prokofiev. Pas étonnant qu’on l’accuse d’en faire trop! Comment est-il possible de produire autant de musique et de donner tant de représentations? S’il n’est pas toujours au meilleur de sa forme, la plupart du temps il réussit à susciter l’enthousiasme de ses auditoires avec son charisme. Regardez ce vidéoclip datant de mars 2007. On y voit Gergiev en train de diriger le London Symphony dans la dernière partie de l’œuvre de Debussy, La Mer. La partition est ouverte devant ses yeux, mais il la regarde à peine. De toute évidence, il la connaît jusqu’au bout des doigts, et il sait galvaniser l’orchestre entier d’un seul regard.
- Paul Robinson; Traduction par Anne Stevens
Labels: orchestral
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