Seiji Ozawa's Canadian Connection / Le lien entre Seiji Ozawa et le Canada
Seiji Ozawa is currently chief conductor of the Vienna State Opera and one of the greatest living conductors. He shocked the music world a few days ago in announcing that he had esophageal cancer and would be taking off the next six months for treatment and recuperation. In the past few years he has suffered all sorts of medical problems and they have taken a serious toll. He has drastically reduced his concert schedule and in recent years he has only rarely been seen in Vienna.
This video is fascinating because it shows the conductor as a tired and ravaged man. But it also reminds us of what he has accomplished in his distinguished career and that Toronto was an important stepping stone. The interview was done in Berlin while Ozawa was rehearsing for a concert with the Berlin Philharmonic. The interviewer is Fergus McWilliam, a member of the horn section of the BPO, and a man who grew up in Toronto.
Ozawa succeeded Walter Susskind as conductor of the Toronto Symphony in 1965. He was twenty-nine years old at the time and created a sensation with his first concerts. He conducted Berlioz' Symphonie Fantastique and Tchaikovsky's Fifth Symphony with a grace and an intensity that hadn't been seen in Toronto in years. One of his greatest achievements there was a recording of Messiaen's Turangalila Symphony. Ozawa stayed five years with the TSO before moving on to the Boston Symphony. He stayed in Boston for twenty-nine years - too long for some criticsand members of the orchestra - then moved on to Vienna.
At his best Ozawa was one of the most charismatic of conductors. Ozawa is revered in both China and Japan - he was born in Manchuria - and remains the most successful conductor to emerge from either country.
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Seiji Ozawa est actuellement le chef d’orchestre de l’opéra d’État de Vienne et est l’un des plus grands chefs d’orchestre vivants. Il a bouleversé le monde de la musique, il y a quelques jours, en annonçant qu’il souffrait d’un cancer de l’œsophage et qu’il serait en congé de maladie pour les six prochains mois afin de suivre son traitement et de récupérer. Ces dernières années, il a souffert de toutes sortes de problèmes médicaux qui lui ont causé des effets terribles. Il a allégé de façon radicale son calendrier de concert et a rarement été vu à Vienne au cours des dernières années.
Cette vidéo est fascinante parce qu’elle démontre le chef d’orchestre comme un homme fatigué et ravagé par la maladie. Mais, elle nous rappelle aussi ce qu’il a accompli lors de sa carrière distinguée et comment Toronto fut un point de départ important. L’entrevue fut réalisée à Berlin pendant que Seiji Ozawa répétait pour un concert avec l’Orchestre philharmonique de Berlin. L’intervieweur est Fergus McWilliam un membre de l’Ensemble de cuivres de l’OPB qui a grandi à Toronto.
Seiji Ozawa succéda à Walter Susskind comme chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de Toronto en 1965. Il était âgé de vingt-cinq ans et fit sensation avec ses premiers concerts. Il dirigea la Symphonie fantastique de Berlioz et la Symphonie no 5 de Tchaïkovski avec une élégance et une intensité qui ne s’était pas vue à Toronto depuis des années. L’un de ses plus grands accomplissements à Toronto fut l’enregistrement de la Turangalîlâ-Symphonie de Messiaen. Il dirigea l’Orchestre symphonique de Toronto pendant cinq ans avant de se joindre à l’Orchestre symphonique de Boston. Il demeura à Boston pendant vingt-neuf ans, trop longtemps selon certaines critiques et membres de l’orchestre, pour ensuite passer à l’opéra d’État de Vienne.
Seiji Ozawa succéda à Walter Susskind comme chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de Toronto en 1965. Il était âgé de vingt-cinq ans et fit sensation avec ses premiers concerts. Il dirigea la Symphonie fantastique de Berlioz et la Symphonie no 5 de Tchaïkovski avec une élégance et une intensité qui ne s’était pas vue à Toronto depuis des années. L’un de ses plus grands accomplissements à Toronto fut l’enregistrement de la Turangalîlâ-Symphonie de Messiaen. Il dirigea l’Orchestre symphonique de Toronto pendant cinq ans avant de se joindre à l’Orchestre symphonique de Boston. Il demeura à Boston pendant vingt-neuf ans, trop longtemps selon certaines critiques et membres de l’orchestre, pour ensuite passer à l’opéra d’État de Vienne.
À son meilleur Seiji Ozawa fut l’un des chefs d’orchestre les plus charismatiques. Né en Mandchourie, il fut révéré en Chine et au Japon et demeure le chef d’orchestre le plus couronné de succès à provenir de ces deux pays.
- Paul E. Robinson, traduction par Robert Scott
- Paul E. Robinson, traduction par Robert Scott
Labels: Music and Words
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