LSM Newswire

Tuesday, June 2, 2009

Le compositeur Gilles Tremblay et l'auteur Pierre Morency signent ensemble leur premier opéra, pour novembre 2009 au Monument-National

Chants Libres présente, en première mondiale, sa nouvelle création
‘L’eau qui danse, la pomme qui chante, et l’oiseau qui dit la vérité’
Opéra Féerie
de
GILLES TREMBLAY, composition
PIERRE MORENCY, livret
ROBERT BELLEFEUILLE, mise en scène
JEAN BARD, scénographie & NICOLAS DESCOTEAUX, éclairages
NOUVEL ENSEMBLE MODERNE+, sous la direction de Lorraine Vaillancourt
12 CHANTEURS et UN ACROBATE
Salle Ludger-Duvernay du Monument-National
Jeudi 19, vendredi 20 et samedi 21 NOVEMBRE 2009, 20 h
1182, St-Laurent, Montréal (Québec, Canada)
Info : www.chantslibres.org
Durée : 2 h 20, avec un entracte


Chants Libres, compagnie lyrique de création, sous la direction artistique de la conceptrice Pauline Vaillancourt, présente en grande première, sa treizième création, L’eau qui danse, la pomme qui chante et l’oiseau qui dit la vérité, les 19, 20 et 21 novembre 2009 à la salle Ludger-Duvernay du Monument-National, à Montréal. Un opéra féerie pour petits et grands, à regarder, à goûter, à écouter, à respirer, à vivre… qui se situe aux confins du conte et de la fable.

Cette œuvre poétique est le fruit de l’imaginaire de deux artistes majeurs du Québec contemporain et grands observateurs de la nature : le compositeur Gilles Tremblay, pilier des cultures musicales québécoise et canadienne, qui a sonorisé le pavillon du Québec à l’expo 67 et Pierre Morency, poète, homme de théâtre, de radio et de télévision, auteur du magnifique ouvrage L’œil américain, qui signe ici son premier livret d’opéra, d’après un conte de l’écrivaine et aventurière française Madame D’Aulnoy. Ils ont tous deux reçu pour l’ensemble de leur œuvre plusieurs hautes distinctions. La mise en scène a été confiée à l’homme de théâtre Robert Bellefeuille, à qui l’on doit des mises en scène de créations remarquées (Le conte de Monte-Cristo, Jouliks, La Dame aux camélias). La scénographie est de Jean Bard et les éclairages de Nicolas Descoteaux.

Dans la fosse, Lorraine Vaillancourt assure la direction musicale des 13 interprètes et des 25 musiciens du Nouvel Ensemble Moderne (augmenté pour l’occasion), dont c’est la 4e collaboration avec Chants Libres, après Il suffit d’un peu d’air de Claude Baliff, La Princesse blanche de Bruce Mather et Le Vampire et la Nymphomane de Serge Provost.

Sur scène, des personnages plus colorés les uns que les autres prennent vie par une jeune distribution entièrement canadienne : YBY, Jean Maheux (comédien-baryton) ; BELLE-ÉTOILE, Marianne Lambert (soprano) ; POULANE, Marie-Annick Béliveau (alto) ; FEINTISE, Michèle Motard (mezzo-soprano) ; L’OISEAU, Scott Belluz (haute-contre) ; LE ROI, Taras Kulish (basse) ; CHÉROT, Sylvain Paré (ténor) ; LA POMME QUI CHANTE et LA SIRÈNE, Claudine Ledoux (mezzo-soprano) ; TOURTERELLE, Stéphanie Pothier (mezzo-soprano) ; BLONDINE, Anne Saint-Denis (soprano) ; PETIT-SOLEIL, Julien Patenaude (baryton) ; BEAUJOUR, Philippe Martel (baryton).

L’HISTOIRE

Yby, le narrateur, mi-oiseau, mi-abeille, toujours en dialogue avec le Tambour-Parleur, nous invite dans un monde féerique et nous relate cette histoire où la vérité triompha de la fourberie, où l’amour eut à traverser trois grandes épreuves en découvrant l’eau qui danse, la pomme qui chante, et l’oiseau qui dit la vérité, pour que deux êtres se reconnaissent eux-mêmes l’un à l’autre.
Dans la Ville Merveilleuse, entourés d’êtres menus de la nature, abeilles, mouches, guêpes, cigales, grillons, moucherons et bestiolinettes, la reine Blondine mit au monde deux fils et une fille qui portent au front l’étoile d’or et au cou une chaînette dorée, et la princesse Brunette accouche d’un garçon rayonnant de beauté. La Reine Mère Poulane prit ombrage de l’arrivée de ces magnifiques enfants qu’elle livre secrètement aux flots, avec l’aide de sa Dame d’honneur Feintise. Recueillis par Corsaire et Corsine, qui leur donnent le nom de Belle-Étoile, Beaujour, Petit-Soleil et Chérot, ceux-ci grandissent, aimés et protégés de l’ire de leur grand-mère.

Apprenant à 16 ans qu’ils pourraient être les enfants de grands seigneurs, ils décidèrent d’aller à la découverte de leur origine. Au terme de trois mois de navigation, accompagnés de Tourterelle et Sirène, ils abordèrent au port de la plus belle ville du monde et furent accueillis par le Roi. Poulane, furieuse, découvre la traîtrise de Feintise qui lui jure qu’elle trouvera le moyen de se débarrasser d’eux, et leur impose trois épreuves.

Au péril de sa vie, voyageant aux confins du monde, et grâce au précieux concours de Tourterelle, Chérot va trouver l’eau qui danse et la pomme qui chante, qui ont eu des effets instantanés et formidables sur la beauté et l’esprit de Belle-étoile. L’ultime test, la découverte de l’oiseau magnifique qui dit la vérité, dévoile à Belle-étoile et à Chérot qu’ils ne sont pas frère et sœur, permettant à l’amour qui les trouble de se vivre, aux mensonges de se dénouer et à la fête de se célébrer.


Opéra féérie est une création de Chants Libres, présentée avec l’appui du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts de Montréal, du Conseil des Arts du Canada et de Opéra.ca, et avec la collaboration du NEM.


Info : www.chantslibres.org





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Thursday, January 10, 2008

[Montreal] Danse-Cité: À corps défendant de Jean-Martin Bernier


Dans le cadre de sa saison Genre...humain,
Danse-Cité présente À corps défendant de Jean-Martin Bernier



Montréal, le 3 janvier 2008 - Après le succès de Staccato Rivière en décembre 2007, Danse-Cité laisse de nouveau sa trace avec la deuxième création de sa saison Genre...humain. À corps défendant de Jean-Martin Bernier, un événement Traces-Chorégraphes réunissant sur scène le chorégraphe et la comédienne-danseuse Suzanne Lemoine, sera présenté au Studio théâtre Hydro-Québec du Monument-National du 24 au 26 janvier et du 29 janvier au 2 février 2008, à 20h30.


À corps défendant ou La vérité du mensonge
Oser le silence l'instant d'un geste pour que, en filigrane, se dessine la conscience. Oser prendre la réalité à bras-le-corps. Voilà ce qu'entreprend le chorégraphe Jean-Martin Bernier avec À corps défendant, sa quatrième ¦uvre chorégraphique en carrière et certes, la plus personnelle. Fasciné par la manière dont les individus perçoivent la réalité, c'est-à-dire à travers le spectre de leurs histoires personnelles, Bernier met en scène une dualité humaine d'envergure : la relation entre le corps et l'esprit. Selon le créateur, la pensée ne saurait être perçue comme l'unique porte d'accès à un degré de conscience plus élevé. Limitée et parfois défaillante, elle doit plutôt céder la place au corps comme organe de perception car c'est lui qui miroite l'évolution. C'est lui qui engendre cette danse qui témoigne, ce geste qui évoque et ce langage qui révèle.


Une démarche vers l'unité
Pour mettre en scène son propos, Jean-Martin Berner a choisi de souligner la polarité des différents éléments de l'oeuvre. Ainsi, il travaille le duo pour la première fois dans sa pratique de chorégraphe. Le choix de la comédienne émérite Suzanne Lemoine incite la rencontre entre deux énergies, la cohésion entre deux approches et deux métiers. La paire permet également d'exprimer les facettes masculine et féminine de l'humain, mettant d'autant plus en rapport un corps formé à la danse et un autre à l'énergie spontanée et brute. La danse est abordée comme source de dualité, faisant autant dans l'exacerbation que la retenue, dans la lenteur que dans l'empressement. Tel un rituel mouvant, la danse agit comme catalyseur vers une appréciation plus complète de l'être humain.


De plus, le spectacle juxtapose le texte et la parole à la danse, notamment les écrits du philosophe québécois Pierre Bertrand et l'écriture automatique de l'interprète Suzanne Lemoine, parfois déclamée en spoken word. Loin d'être de simples compléments, la parole et le geste s'insèrent ici comme deux alter ego, deux aimants qui marquent les sphères dans lesquelles l'Homme évolue, soit la rationnalité du verbe et l'instinct du physique. Pierre Bertrand a longtemps influencé le chorégraphe dans sa démarche. L'oeuvre du philosophe étant consacrée aussi bien à comprendre le processus de création qu'à décrire la vie dans ce qu'elle est de plus essentielle, elle met en mot, entre autres, les limites de la pensée et la surévaluation qu'on fait d'elle.

À l'oeuvre se lient les visions et contributions des collaborateurs Laurent Maslé (composition musicale et sonore), L E M M / Martin Lemieux (vidéo, éclairages), Lucie Bazzo (éclairages), François-Régis Fournier (photograhie) et Christine Charles (répétitrice).


« Comment pouvons-nous écouter le simple chant d'un oiseau si la pensée ne cesse de bavarder? »
La Conversion du regard, Pierre Bertrand, Liber


Rendez-vous Danse-Cité
Le public est convié à venir échanger avec les artistes du spectacle le 25 janvier et le 1er février 2008, après la représentation. Au cours de ces discussions, le philosophe Pierre Bertrand fera également part de ses impressions sur le spectacle et sur la démarche des créateurs.

Jean-Martin Bernier
Jean-Martin Bernier a longuement oeuvré à titre d'interprète en danse contemporaine. De 1990 à 2002, il travaille avec Montréal Danse qui produit une vingtaine de productions auxquelles il prend part. Il collabore avec les chorégraphes Dominique Porte, Paula de Vasconcelos, José Navas, Danièle Desnoyers, Ginette Laurin, Paul-André Fortier, Catherine Tardif, Daniel Soulières et Monique Girard ainsi que plusieurs autres. En tant que chorégraphe, il nous a donné Cruels mystères (2001) et CHOC ou Le corps à rebours (2004), toutes deux présentées à Tangente. À cela s'ajoute un métier d'ébéniste et de scénographe pour ses propres spectacles. Animé d'un profond désir de communiquer, il ne considère la danse possible que si l'on s'y commet et compromet. En cela, l'exercice ne peut qu'être noble. Il en est à sa première collaboration avec Danse-Cité.


Danse-Cité : la trace des créateurs
Véritable phare de la danse d'auteur, Danse-Cité, sous la direction artistique de Daniel Soulières, est une compagnie de création de danse contemporaine. Au cours de ses 26 ans d'existence, Danse-Cité s'est démarquée par l'unicité de ses saisons, le risque artistique que celles-ci entretiennent et par la place de choix qui y est accordée aux créateurs et interprètes. Également inscrites à la saison Genre...humain, les créations Quarantaine de Charmaine Leblanc et L'Écurie de Manon Oligny. La formule traces-chorégraphes dans laquelle s'insère À corps défendant offre la chance à un chorégraphe émergent de présenter une oeuvre originale au cours d'une saison de Danse-Cité.


À corps défendant de Jean-Martin Bernier
du 24 au 26 janvier et du 29 janvier au 2 février 2008, 20h30
Studio Hydro-Québec du Monument-National 514 871 2224

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Source : Jean-Sébastien Rousseau
Directeur des communications 514 525 3595 communication@danse-cite.org

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