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Thursday, February 14, 2008

L'Atelier d'opéra et l'Orchestre de l'UdeM présentent Die Fledermaus, du 20 au 23 février 2008

(La Chauve-Souris)

opérette en trois actes

de Johann Strauss fils (1825–1899)

Livret adapté par Carl Haffner et Richard Genée

Direction : Jean-François Rivest

Mise en scène : Marie-Nathalie Lacoursière

Montréal, le 5 février 2008 – L'Atelier d'opéra et l'Orchestre de l'Université de Montréal (OUM) présenteront l'opérette Die Fledermaus (La Chauve-Souris), de Johann Strauss fils, du 20 au 23 février 2008, à 19 h 30, à la salle Claude-Champagne de l'Université de Montréal. La direction musicale sera assurée par Jean-François Rivest et la mise en scène par Marie-Nathalie Lacoursière. L'équipe de concepteurs est complétée par Robin Wheeler, directeur de l'Atelier d'opéra de l'Université de Montréal, Carl Pelletier à la scénographie, Marc Sénécal à la conception des costumes et Nicolas Descoteaux à celle des éclairages.

Jean-François Rivest, chef et directeur artistique de l'OUM, ne tarit pas d'éloges sur Die Fledermaus, véritable chef-d'œuvre, selon lui, incarnant la quintessence de l'élégance et de la finesse viennoises.

« Si Johann Strauss est bien connu pour son art dans l'écriture de valses et de polkas, dans Die Fledermaus, il a magistralement dépassé les contraintes inhérentes à ces styles pour les transcender en quelque chose qui touche à la perfection, » souligne le chef.

L'intrigue…

Le livret de Die Fledermaus est basé sur la pièce de théâtre La Prison (Die Geffägnis) et son adaptation française par Henri Meilhac et Ludovic Haléry, Le Réveillon, que Richard Genée et Karl Hoffner adapteront pour l'orchestration de Strauss. L'histoire raconte l'âme humaine dans tout ce qu'elle a d'essentiel : ses joies, bassesses, défauts et espoirs…

L'intrigue met en scène plusieurs personnages de la Vienne bourgeoise. Eisenstein ayant, une nuit, abandonné dans la rue son ami Falke, ivre mort et déguisé en chauve-souris, va faire les frais de sa vengeance. Devant purger une peine de prison de huit jours, Eisenstein se laisse convaincre par Falke de festoyer chez le prince Orlofsky avant de se rendre au geôlier. Sa femme Rosalinde participe également à la soirée, déguisée en comtesse hongroise. Son mari ne la reconnaît pas, et, la prenant pour une autre, tente de la séduire. Le directeur de la prison, Franck, venu chercher Eisenstein plus tôt mais ayant, sans le savoir, embarqué un amant de Rosalinde, se rend chez le prince Orlofsky, où il se lie d'amitié avec Eisenstein, connu ici comme le marquis Renard. Tout ce joyeux monde festoie, rejoint par d'autres convives, comme la camériste de Rosalinde, déguisée en artiste. À l'heure fatidique, Eisenstein quitte la soirée pour se rendre en prison, lieu où toutes les vérités éclateront, en même temps que se reconnaîtront les différents personnages, sous leurs véritables traits. Le docteur Falke en profitera pour leur annoncer qu'ils ont tous « assisté à la vengeance d'une chauve-souris. »

C'est donc à un voyage enchanteur, loufoque et intense que vous convient l'Atelier d'opéra et l'Orchestre de l'Université de Montréal.

Fils de Johann Strauss I, Johann Strauss II débute sa carrière de compositeur et de chef d'orchestre à la tête d'un ensemble de 24 musiciens. Le premier concert de cet orchestre, dont le programme est composé d'œuvres de Johann Strauss père ainsi que de celles de son fils, remporte un vif succès et Johann Strauss II est aussitôt considéré comme un grand compositeur viennois. Il sillonne bientôt l'Europe tout entière à la tête de cet orchestre, ne cessant jamais d'en enrichir le répertoire. Johann Strauss II passe rapidement maître en matière de composition de valses, polkas et autres marches et encore aujourd'hui, est considéré comme une référence en matière de musique classique légère. Son art a marqué les grands compositeurs allemands des époques postérieures. Ainsi, Berg, Schoenberg ou Webern ont transcrit ses valses pour quatuors à cordes.

Jean-François Rivest rallie aussi bien l'opinion du public que de la critique. On parle de lui comme d'un chef spectaculaire, extrêmement énergique, précis et exaltant. Ses interprétations sont caractérisées par une émotion profonde ainsi que par un sens aigu de la structure. Il est fondateur, chef et directeur artistique de l'Orchestre de l'Université de Montréal. Il est également chef en résidence de l'Orchestre symphonique de Montréal, en plus d'avoir été directeur artistique et chef principal de l'Orchestre symphonique de Laval et de l'ensemble Thirteen Strings d'Ottawa de nombreuses années. En plus de diriger l'OUM, il enseigne la direction d'orchestre à la Faculté de musique de l'Université de Montréal.

Marie-Nathalie Lacoursière possède une formation en musique, en théâtre et en danse ancienne. En tant que danseuse, chorégraphe, comédienne et metteure en scène, elle a participé à plusieurs festivals et collaboré avec plusieurs ensembles, dont l'ensemble Caprice, Les Idées heureuses, le Studio de musique ancienne de Montréal (opéra Dido and Aeneas), le Festival Montréal Baroque et l'ensemble Arion. À l'opéra, elle a signé la mise en scène de Il ritorno d'Ulisse in Patria (Monteverdi) et Les Jeux de l'Amour (Molière-Lully) à l'Université McGill, de Mozart a Milano avec l'Académie Baroque de Montréal et de L'incoronazione di Poppea (Monteverdi) à l'Université de Montréal.

Die Fledermaus

de Johann Strauss fils

présenté par

l'Atelier d'opéra et l'Orchestre de l'Université de Montréal

Direction : Jean-François Rivest

Mise en scène : Marie-Nathalie Lacoursière

Direction de l'Atelier d'opéra : Robin Wheeler

Scénographie : Carl Pelletier

Costumes : Marc Sénécal

Éclairages : Nicolas Descoteaux

Du 20 au 23 février 2008 – 19 h 30
Salle Claude-Champagne : 220, avenue Vincent-d'Indy, Montréal (métro Édouard-Montpetit)

22 $, 20 $ (aînés), 10 $ (étudiants)

Billetterie ADMISSION : 514.790.1245
Renseignements : 514.343.6427

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Source :

Julie Fortier

Conseillère en communication

Faculté de musique – Université de Montréal

514.343.6365

julie.c.fortier@umontreal.ca

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