LSM Newswire

Monday, October 19, 2009

Que la danse commence : Premier spectacle de la série danse au Théâtre Centennial

Man and Mouse avec The Choreographers

Mardi 20 octobre 2009 20 h

Causerie avant-spectacle 19 h 15 - Foyer du Théâtre Centennial
Régulier $24.00, Aîné (60+) $15.00, Étudiant (avec carte) $15.00

Les personnages de Lennie et George sont gravés dans les mémoires de ceux qui ont lu ou vu Des souris et des hommes de John Steinbeck. Les Choreographers décrivent gestuellement l’amitié qui lie les deux hommes et les conflits qui les habitent l’un l’autre. Cela donne quelques belles foires d’empoigne, des prises à bras-le-corps assez coriaces et des accolades bien senties. L’enchevêtrement des corps et la musique donnent le ton à cette incursion de jeunes chorégraphes dans la littérature américaine. Des jeunes à suivre… Ce sont Katie Ward, Audrée Juteau, Peter Trosztmer et Thea Patterson.

En collaboration avec le Centre Culturel de l’Université de Sherbrooke, le Théâtre Centennial invite le public à s’abonner à 5 spectacles de danse (parmi une sélection de 9 spectacles) pour $100. Les abonnés sont automatiquement éligibles au concours Une sortie de première avec le Toronto Dance Theatre à Toronto qui permettra à une personne gagnante d’aller assister à la première de la nouvelle production du Toronto Dance Theatre au Harborfront Centre à Toronto. Ce prix comprend deux billets de train allez-retour Montréal-Toronto, une nuit à l’Hôtel et deux billets pour le spectacle du Toronto Dance Theatre. Ce voyage aura lieu du 16 au 17 février 2010. La valeur de ce prix est de 640 $. Détails du concours et la programmation sur notre site www.centennialtheatre.ca

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Friday, October 9, 2009

L’Agora de la danse célèbrera du 4 au 7 novembre 2009 le 10e anniversaire de Victoria

Dulcinée Langfelder & Cie
Victoria
4 au 7 novembre à 20 h

D’après des textes de Charles Fariala
Interprètes \ Dulcinée Langfelder et Erik Lapierre ou Éric Gingras
Scénographie et éclairages \ Ana Cappelluto
Compositions électroacoustiques \ Christian Calon
Réalisation des vidéos \ Yves Labelle
Consultant en vidéo \ Jimmy Lakatos
Collaboration à la mise en scène et direction de jeu \ Maryse Pigeon
Création du rôle du préposé \ Réal Bossé


L’Agora de la danse célèbrera du 4 au 7 novembre 2009 le 10e anniversaire de Victoria, cette production-choc de Dulcinée Langfelder et Cie qui a littéralement ébloui ses publics en abordant avec humour et compassion la large, riche et si actuell e thématique du vieill issement.

«Il est de ces oeuvres qu’on reçoit comme un coup : coup de poing, coup de coeur. Avec une finesse d’esprit, un raffinement d’exécution, une richesse d’intention, Dulcinée Langfelder offre une Victoria bouleversante.»
Dominique Lachance, Le Journal de Montréal, 26 février 1999

Au menu des festivités : une exposition multimédia, des discussions publiques après chacune des représentations où participeront entre autres Chloé Sainte-Marie, Gilles Carle et d’autres invités-surprises, ainsi qu’une rétrospective de la carrière de Dulcinée Langfelder… puisque la compagnie de cette artiste inclassable célèbre aussi ses 25 ans d’existence! Plus de détails concernant l’évènement seront disponibles sur le site Internet de l’Agora de la danse (www.agoradanse.com).

Victoria a 90 ans et a presque tout perdu : la mémoire, sa chatte, le contrôle de sa vie… et de sa vessie. Son univers gravite autour de son fauteuil roulant, de sa chambre et d’un aide soignant qui en a déjà plein sur les bras. Elle glisse dans les méandres de son imaginaire en tentant de reconstruire sa mémoire défaillante.

En présentant Victoria, l’Agora de la danse souhaite en plus souligner à sa façon la Semaine des proches aidants du Québec. L’oeuvre permet d’envisager avec humour la vulnérabilité comme une force plutôt qu’une faiblesse. D’imaginer notre victoire sur nos peurs. Et de nous munir de confiance. Confiance en soi, bien sûr, mais aussi en notre société, en nos artistes et en notre culture. Une chorégraphie éclatante, une réflexion parfois drôle, mais toujours profonde et bouleversante.

La pièce Victoria a été soigneusement traduite et adaptée en six langues afin de transmettre son message encourageant et universel et ainsi de pouvoir soigner le monde à sa façon. La voilà maintenant de retour dans le lieu qui l’a vue naître il y a dix ans, aussi envoûtante qu’au premier jour.

Le prix des billets est de 26 $ (20 $ pour les aînés, 18 $ pour les étudiants et les membres du RQD et de l’UDA ).

Renseignements et réservations \ Billetterie de l’Agora de la danse
840, rue Cherrier, métro Sherbrooke \ 514 525.1500 \ réseau Admission 514 790.1245

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Nuit_Nacht_Notte présenté du 27 au 31 octobre 2009

Chorégraphe et interprète \ Jocelyne Montpetit
Éclairages \ Marc Parent
Musique \ Canteloube, Purcell, Bizet
Collaborateur artistique \ Francesco Capitano
La danse est aussi un art introspectif

Après le succès connu à la suite de Faune en 2008, Jocelyne Montpetit revient à l’Agora de la danse du 27 au 31 octobre 2009 pour présenter Nuit_Nacht_Notte, sa plus récente création.

Nuit_Nacht_Notte révèle l’espace poétique de la nuit. Nuit interne, nuit du dehors, nuit utérine, nuit sexuelle. Des nuits qui frôlent le néant. Des songes qui habitent ces nuits. Le corps se laisse traverser par la mémoire, mais aussi, par le mystère de la Grande Nuit, celle qu’on sait inévitable, inexorable. Dans son solo, imprégné de la troublante atmosphère que l’on retrouve chez les grands maîtres du clair-obscur, la danseuse pénètre différentes nuits : la sienne bien évidemment, mais aussi celles de l’écrivain Pessoa dont le texte Ode à la nuit y est interprété comme en écho par l’acteur Italien Francesco Capitano.

Pour Jocelyne Montpetit, la danse est un art d’introspection. Elle développe depuis des années un espace métaphysique où les questions existentielles sont sondées. Imprégnée par les nombreuses années passées en France et au Japon à travailler auprès des plus grands maîtres du corps, inspirée par la peinture et la sculpture, influencée par certains écrivains, elle perçoit son corps comme un matériau qui lui permet d’accéder à l’inconscient, à une écriture personnelle et féminine, à une véritable danse d’auteure.

Depuis son passage à l’Agora de la danse en 2008, Faune a été présenté à Palerme en Italie ainsi qu’au Japon où Jocelyne Montpetit a été invitée en tant que chercheure au Département du corps et de l’image de l’Université de Rikkyo. Jocelyne Montpetit est également une habituée des collaborations théâtrales. Elle est invitée comme chorégraphe à de nombreuses productions théâtrales, dont plus récemment La Déraison d’amour mis en scène par Lorraine Pintal et présenté au Trident, au TNM et au théâtre Les Célestins à Lyon, ainsi que pour la production Une truite pour Ernestine Shuswap mis en scène par André Brassard et présenté à l’ESPACE GO.

… un moment très touchant, intime, hors du temps.
Stéphanie Brody, La Presse, 1er fév. 2008

Parole de chorégraphe \ 29 octobre

Nuit_Nacht_Notte a bénéficié de résidences de création à Academia Nazionale di Danza de Rome, Agora de la danse, Département de danse de l’UQAM . Le prix des billets est de 26$ (20$ pour les aînés, 18$ pour les étudiants et les membres du RQD et de l’UDA ).

Renseignements et réservations \ Billetterie de l’Agora de la danse
840, rue Cherrier, métro Sherbrooke \ 514 525.1500 \ réseau Admission 514 790.1245
Source \ Agora de la danse T \ 514 525.7575 poste 249 bianka@agoradanse.com

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Saturday, October 3, 2009

30e saison : 2009-2010
 productions Supermusique événement spécial 30 ans

Samedi 10 octobre 2009, 14h à 16h dans 14 galeries d'art contemporain du Belgo

BELGOrientation du Torontois Scott Thomson

Dans les quatre étages supérieurs du magistral édifice belgo, 
un jeu de piste tracé pour des artistes de la musique, de la danse et des arts visuels.

Entrée libre (Gracieuseté La Paryse Snack Bar)

372, rue Sainte-Catherine Ouest, Montréal [Métro McGill / Métro Place-des-Arts]

http://www.supermusique.qc.ca

Pour célébrer ses 30 ans, Productions SuperMusique invite le public à un grand jeu de piste dans les quatre étages supérieurs du magistral édifice BELGO et à participer à une grande œuvre spatialisée, BELGOrientation du compositeur torontois Scott Thomson. 
Muni d’une partition (telle une carte d’orientation), chaque visiteur pourra à sa guise suivre un trajet imaginé pour 20 musiciens de l’Ensemble SuperMusique, dix danseurs et une vingtaine d’artistes en arts visuels, dont les œuvres sont exposées dans les quatorze galeries participantes. Une expérience hors du commun et l’entrée est libre ! 
 


Les musiciens


Ensemble SuperMusique : Scott Thomson, direction ; Gordon Allen, trompette ; Mélanie Auclair, violoncelle ; Rémy Bélanger de Beauport, violoncelle ; Antoine Berthiaume, guitare ; Nicolas Caloia, contrebasse ; Isaiah Ceccarelli, percussion ; Jean Derome saxophone, flûte, objets ; Lori Freedman, clarinettes ; Joane Hétu, saxophone, voix ; Kathy Kennedy, voix ; Diane Labrosse, échantillonneur, accordéon ; Philippe Lauzier, saxophone, clarinette ; Pierre-Yves Martel, viole de gambe ; Jean René, alto ; Danielle P Roger, percussion ; Alexandre St-Onge, basse électrique ; Pierre Tanguay, percussion ; Martin Tétreault, tourne-disques ; Rainer Wiens, guitare, kalimba ; Joshua Zubot, violon.


Les danseurs


Louise Bédard, Sophie Corriveau, Nicolas Filion, Susanna Hood, Emmanuel Jouthe, Patrick Lamothe, Julie Lassonde, Élodie Lombardo, Séverine Lombardo, Daniel Soulières.


Les artistes qui exposent dans les galeries


Jessica Auer, Jim Campbell, Olga Chagaoutdinova, René Derouin, Bettina Forget, Thomas Kneubüler, Rachel Lacroix, Vincent Lafrance, Michael Love, Jaber Lutfi, Colyn Lyons, David Naylor, Pavel Pavlov, Jack Pierson, Sylvie Readman, Denis Rousseau, Andrea Rutkauskas, Marcello Troche, les finalistes du prix Albert Dumouchel et les artistes de l’Association indépendante de l’art.



Il a trente ans, en 1979, Productions SuperMusique (alors SuperMémé) entreprenait une aventure qui l’a amené à parcourir des territoires alors peu explorés, ceux de la musique actuelle. La trentième saison de PSM, intitulée Musiques topographiques, sous la direction artistique des musiciennes Joane Hétu et Danielle Parlardy Roger, témoigne toujours de l’effervescence de cette quête.



En collaboration avec Danse-Cité, Studio 303 et quatorze galeries et centres d’artistes en arts visuels du Belgo : Projex-Mtl Galerie #212 + Galerie Division #311 + Centre des arts actuels SKOL #314 + Galerie B-312 #403 + Galerie [SAS] #416 + Galerie Kérozène #420 + Galerie d’art contemporain Visual Voice #421 + Arprim #426 + Centre d’exposition Circa #444 + SBC Galerie d’art contemporain #507 + Galerie Joyce Yahouda #516 + Galerie Trois Points #520 + Galerie L’envol #522 + Les territoires #527. Cet événement a reçu l’appui du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, de la Fondation Socan et de La Paryse Snack Bar.


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Wednesday, September 23, 2009

Exposition d’oeuvres récentes d’Angèle Verret au Laboratoire de l’Agora de la danse du 6 au 31 octobre

… j ’ a i t o u t v o u l u e f fa c e r … e n c o r e …

L’oeuvre d’Angèle Verret exerce sur celui qui la regarde une fascination, un pouvoir hypnotique, un envoûtement tel qu’il faut parfois se « secouer » physiquement pour s’en détacher. L’artiste ne s’en cache pas, sa démarche est faite de doute et d’incertitude. En cela, elle rejoint la fragilité du philosophe, sa quête d’équilibre et l’éternel questionnement qui lui est propre.

« Soupçon, suspicion, perplexité, irrésolution, scepticisme, tergiversation, indécision, controverse ou négation, c’est avec insistance que j’utilise ces termes, presque synonymes, mais qui, néanmoins, présentent tous une modulation de sens, un état d’insatisfaction et d’incomplétude. Il devient, dès lors, difficile de recevoir une réponse rassurante ou raisonnable de ce qui se donne à voir dans ma peinture, même si elle joue d’une certaine séduction. »

Angèle Verret procède par touches successives dans la « déconstruction » d’un tableau, chacune des couches aériennes et diaphanes qui le composent efface la couche précédente sans toutefois nier son rôle de substrat. Ses toiles s’offrent à nous, étonnamment lumineuses et nuancées. Sous une apparente monochromie, la diversité des tons et la subtile palette de l’artiste nous renvoient à nos propres incertitudes, à ces moments d’inconfort qui parsèment l’existence. L’utilisation de l’aérographe et de l’encre légère et translucide qui est propre à cet instrument n’est pas fortuite. Le « brouillard » qui en résulte répond parfaitement au non lieu et au non être voulu par la
peintre.

En 2007, Angèle Verret a obtenu le prix de la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec (Montérégie). On trouve ses oeuvres dans les collections du Musée national des Beaux-arts du Québec, de Loto-Québec, du Centre d’exposition de Saint-Hyacinthe, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, de la Bibliothèque nationale du Canada ainsi que dans de nombreuses collections particulières au Québec, au Canada et en France.

Interrogation, lieu d’errance « où le corps se sent concerné mais décontenancé », l’oeuvre d’Angèle Verret demande à être revisitée. Une exposition à voir et… à revoir!

L’Agora de la danse offre gratuitement cette exposition à tous ceux que l’art contemporain québécois intéresse. On pourra profiter de l’occasion qui nous est offerte par cette exposition d’Angèle Verret au Laboratoire pour assister à un spectacle au Studio.

Le Laboratoire, salle d’exposition de l’Agora de la danse, est situé au premier étage du 840 de la rue Cherrier et ouvre ses portes de 19 h 30 à 22 h les soirs de représentation au Studio.

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Tuesday, September 22, 2009

Chantal Lamirande présente Projet X

ProJet X
Lamirand Danse
La danse est aussi un art visuel
Du 6 au 9 octobre 2009 : 20h

Pour son premier passage sur les planches de l’Agora de la danse du 6 au 9 octobre, la chorégraphe Chantal Lamirande présente ProJet X, sa toute nouvelle création.

Né de la recherche d’instantanéité, ProJet X est la poursuite d’une féconde réinvention de la relation entre la danse et la lumière. La chorégraphe crée une complicité avec celle-ci, comme si elle était une partenaire. L’oeuvre s’inspire de l’univers du groupe de musique contemporaine et électronique Samarkande, dont les deux musiciens interprèteront en direct chaque soir la musique du spectacle. Leur musique, à la fois sombre et orageuse, lumineuse et sensible, ponctue la danse, s’y colle ou s’y oppose.

Interprète, chorégraphe et enseignante, Chantal Lamirande possède un langage chorégraphique particulier, faisant fi des modes et des tendances. Ayant récemment fondé sa compagnie LamirandDanse, elle s’intéresse à l’interdisciplinarité, même si la danse demeure le véhicule premier de sa création. « Sa grande qualité d’improvisatrice, alliée à une maîtrise technique impeccable et à une réflexion intelligente et sensible sur le mouvement, fait d’elle une figure à surveiller au cours des prochaines années » (Normand Marcy, Voir 2004).

ProJet X, malicieux clin d’oeil à la génération de sa créatrice, ouvre sur tous les possibles, explore l’inconnu, rencontre l’indéterminé. Les éclairages de Lee Anholt multiplient les lieux, créent une atmosphère texturée, jouent avec les quatre danseurs. C’est avec une maitrise hors du commun que Chantal Lamirande réussit son pari d’amalgamer, telle une artiste visuelle, la matière et la forme, le mouvement et la perspective, le tout, animé par une intériorité désarmante. Une oeuvre accessible qui propose une expérience visuelle et sonore des plus surprenantes.

Les trois dernières créations présentées par Chantal Lamirande à Montréal avaient largement été saluées par la critique : « La seule façon de ne pas se sentir interpelé par Vision serait de fermer les yeux. Et encore. » (Stéphanie Brody, La Presse 2006)

La rencontre Parole de chorégraphe aura lieu le 8 octobre.

Le prix des billets est de 20 $ (15 $ pour les aînés, 14 $ pour les étudiants et les membres du RQD et de l’UDA).

Renseignements et réservations \ Billetterie du Studio de l’Agora de la danse
840, rue Cherrier, métro Sherbrooke \ 514 525.1500

Chorégraphe : Chantal Lamirande
Interprètes : Chantal Lamirande, Ami Shulman, Magali Stoll, Dominique Thomas
Éclairages : Lee Anholt
Musique : Samarkande
Costumes : Geneviève Beauchamp
Conseillère artistique : Fernande Girard
Régie d’éclairage : Marc Parent
Directrice technique : Molie Salman
Source : Bianka Bernier
T \ 514. 525. 7575 poste 249 :: C \ 514. 799. 2304
bianka@agoradanse.com \ www.agoradanse.com

Pour voir un extrait vidéo du spectacle, cliquez ici

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Roots of Gypsy

les couleurs de l'Inde avec Sayari
danses & chants traditionnels
en grande première Nord-Américaine parrainée par
Denis Bouchard, metteur en scène &
DJ Stéphane Cocke

Montréal — eXcentris vous invite à une série de spectacles magiques et flamboyants avec la chanteuse indienne Sayari, ses musiciens et ses danseuses.

Sayari – Un destin gitan

Tout comme ses ancêtres gitans l'ont fait il y a mille ans, Sayari Sapera a quitté son village du désert pour un voyage qui lui fit faire le tour du monde. Née sur la route près de Samrau dans le Rajasthan, Sayari commence à chanter à l'âge de 10 ans, donnant de nombreux spectacles, puis elle apprend la danse. Elle gravit les échelons un à un, gagnant la reconnaissance et l'intérêt du public, ce qui la mène dans une tournée mondiale qui dure plus de douze ans. De Paris à Tokyo, en passant par New York et Stockholm, elle s'enrichit des expériences et rencontres sur les routes occidentales. Elle a voulu partager ses connaissances avec les siens et les aider à suivre ses traces en revenant chez elle à Udaipur, pour fonder Sayari — Roots of Gypsy.

Sayari — Roots of Gypsy

Les familles qui vivent à l'école Sayari s'ouvrent au respect de leur art, à sa transmission et à la célébration de leurs origines avec tout le professionnalisme que l'on connaît aux artistes indiens. Ces artistes apprennent à mettre en valeur la tradition, tout en composant de nouvelles pièces qui contribuent à l'évolution de leur culture.

Le groupe de musiciens et les danseuses de Sayari — Roots of Gypsy font fureur partout au Moyen-Orient et en Europe, acclamés par le président Sarkosy, le Cirque du Soleil à Moscou et les palais de Dubaï. Le québécois Philippe Tapp, professionnel du cirque et amoureux du Rajasthan, fait partie de la famille Sayari et nous présente ces artistes et leur art vieux de mille ans en grande première en Amérique du Nord, dans la salle Fellini à eXcentris.

Denis Bouchard, metteur en scène, récemment en Inde lors d'une mission humanitaire, a fait la connaissance de Philippe, de Sayari et de leurs musiciens et danseuses par un heureux hasard : « C'est comme revenir mille ans en arrière, aux racines de la culture gitane, c'est le brut, le vrai, adroitement mêlé au savoir-faire occidental en terme de performance scénique. C'est la survivance d'une culture dans toute sa splendeur, le folklore dans sa version la plus pure, croisé au langage scénique moderne. »

Stéphane Cocke, DJ, mélomane et photographe, a vécu avec Sayari — Roots of Gypsy pendant plusieurs mois. Il en a tiré un magnifique livre de photos, disponible à eXcentris lors des spectacles. « C'est la beauté pure et brute d'un art vieux d'au moins mille ans, qui a survécu par la transmission orale. C'est l'essence même de la musique, du chant et de la danse, c'est un bouleversement qui vous met des larmes dans les yeux. »

3 soirs – 3 spectacles en 1
Les palais du Rajasthan

Musique semi-classique du nord de l'Inde aux textes romantiques révélant l'amour et la dévotion d'une jeune femme pour Krishna. Le style musical est flexible et laisse place à l'improvisation. Il reflète un mixage entre les musiques classique et folklorique.

Les filles du Cobra

Danse de charmeurs de serpents et marchands de venin du désert, l'une des danses les plus sensuelles et les plus féminines du Rajasthan. Les corps des danseuses tournent si rapidement, les mouvements sont si acrobatiques et le tempo si rapide qu'ils laissent les spectateurs à bout de souffle. Vous serez conquis par la beauté de la voix de Sapera et par le charme des robes évoquant l'oeil du cobra, qui transportent au cœur du désert du Rajasthan.

Roots of Gypsy

Le cœur du Rajasthan, de sa culture, de ses traditions, en musique, en chant et en danse. Toute la richesse de l'Inde, les racines de son théâtre de rue et de ses rythmes gipsy, énergisant, haut en couleur et en émotions.

Éblouissement, recueillement, magie, intensité, vérité, dépaysement : tout ça les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochains, à 19 h 30.

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the colours of India with
Sayari
dances & traditional music
in a major North American premiere sponsored by
director Denis Bouchard &
DJ Stéphane Cocke

Montreal — eXcentris invites you to a series of magical and flamboyant concerts starring Indian singer Sayari, with her musicians and dancers.

Sayari – A gypsy destiny

As her gypsy ancestors did a thousand years ago, Sayari Sapera left her desert village for a journey that would take her around the world. Born on the road near Samrau in Rajasthan, Sayari first began singing and performing at the age of 10, and went on to learn dance. Working her way up step by step, she won public recognition that would take her on a world tour lasting over 12 years. From Paris to Tokyo, New York and Stockholm, she absorbed the experiences and encounters of her travels in the west. Determined to share her knowledge with her people and help them follow in her footsteps, she returned to Udaipur to found Sayari — Roots of Gypsy.

Sayari — Roots of Gypsy

The families living in the Sayari school respectfully address their art, communicating it and celebrating their roots with all the professionalism we've come to expect from Indian artists. They learn to showcase their tradition, while also composing new pieces that contribute to the evolution of their culture.

The musicians and dancers of Sayari — Roots of Gypsy have sparked a frenzy throughout the Middle East and Europe, winning acclaim from French president Sarkosy, the Cirque du Soleil in Moscow and in the palaces of Dubai. Quebecer Philippe Tapp, a circus professional in love with Rajasthan, is part of the Sayari family and hereby presents these artists and their ancient thousand-year-old art in a major North American premiere, in the Fellini room in eXcentris.

During a recent humanitarian mission in India, director Denis Bouchard met and got to know Philippe, Sayari and their musicians and dancers through a stroke of luck: "It's like traveling back a thousand years, to the roots of gypsy culture, the raw, real thing, skillfully fused with western know-how in terms of stagecraft. It's the survival of a culture in all its splendour, folklore in its purest incarnation, crossed with the modern techniques and language of the stage."

Stéphane Cocke, DJ, music lover and photographer, lived with Sayari — Roots of Gypsy for several months. He produced a photo book from the experience, which will be available in eXcentris during the performances. "It's the pure, raw beauty of an art that's at least a thousand years old, one that has survived through word of mouth. It is the very essence of music, song and dance, a moving experience that brings tears to your eyes."

3 nights – 3 shows in 1
Les palais du Rajasthan

Semi-classical music from northern India featuring romantic lyrics revealing a young woman's love and devotion for Krishna. The musical style is flexible, leaving room for improvisation, in a mixture of classical and folkloric music.

Les filles du Cobra

The dance of snake-charmers and desert venom merchants, one of the most sensual and feminine dances in all of Rajasthan. The dancers' speedily-turning bodies, acrobatic moves and rapid tempo leave spectators breathless. The beauty of Sapera's voice and her charming cobra-eye dresses will win you over, transporting you to the heart of the Rajasthan desert.
Roots of Gypsy

The heart of Rajasthan – its culture and traditions – in music, song and dance. All the richness of India, the roots of its street theatre and gypsy rhythms, full of energy, colour and passion.

Dazzling, contemplative, magical, intense, genuine, transporting: all this and more, on September 30, October 1 and 2, at 7:30 p.m.

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En primeur à Montréal La compagnie de danse-théâtre australienne Force Majeure présente The Age I’m In

Cinquième Salle de la Place des Arts
14 au 17 et 20 au 25 octobre 2009

« Drôle et absolument exaltant, […] imprégné d’une beauté constituée de simples et
candides moments de vérité, d’espoir et d’émotion pure. » (Daily Telegraph)

Montréal – La Cinquième Salle de la Place des Arts présente - en primeur à Montréal - Force Majeure, une jeune compagnie de danse-théâtre australienne à découvrir absolument. Tout juste de retour du festival Ulster Bank Theatre Dublin, Force Majeure propose The Age I’m In, un portrait vif et composite de la société australienne contemporaine, magnifiquement rendu par dix danseurs et acteurs âgés de 15 à 80 ans. Appuyée par un usage remarquable d’écrans numériques et du lipsynch, The Age I’m In interpelle toutes les tranches d’âge avec humour, respect et sensibilité. La pièce a été applaudie en Europe et en Australie, où elle recevait en 2009 un Australian Dance Award dans la catégorie « Performance exceptionnelle ». Placée sous la direction artistique de Kate Champion, ex-membre de la troupe londonienne DV8 Physical Theatre, la compagnie Force Majeure sera à la Cinquième Salle de la Place des Arts du 14 au 17 et du 20 au 25 octobre 2009.

« Est-ce vraiment de la danse contemporaine ? Est-ce vraiment du théâtre ? Qu’importe; c’est du Kate Champion, du Force Majeure et c’est brillant. » (Stage Noise)

Créée en 2008, The Age I’m In a pris l’affiche des grands festivals de Sydney et d’Adelaïde en Australie. Réflexion sur l’expérience humaine et l’inévitable passage du temps, l’œuvre a été élaborée à partir d’entrevues avec pas moins de 80 citoyens (extra) ordinaires. Politique, sexualité, solitude, drogue, vieillesse y sont abordés sans détour. Danseurs et acteurs, jeunes et vieux, rendent superbement cette multiplicité de voix grâce à une technologie audiovisuelle ingénieuse, en symbiose unique avec la danse. Étonnante et inventive, la pièce juxtapose les expériences de cinq générations; les destins, les langues et les valeurs s’entrechoquent, se complètent, s’ignorent parfois. Après les représentations montréalaises, The Age I’m In sera présenté à Séoul en Corée du Sud.

Force Majeure est la première de trois compagnies australiennes à être programmée dans la Saison Cinquième Salle 2009-2010, une heureuse initiative de la Place des Arts, soutenue par le Conseil des arts de l’Australie.

Force Majeure

Fondé en 2002 à Newton (en Australie), le collectif Force Majeure rassemble des artistes issus d’horizons multiples – danse, théâtre, arts visuels, littérature –, dédiés à la création d’œuvres basées sur le mouvement. La direction artistique de l’organisme est assurée par Kate Champion, assistée par Roz Hervey et Geoff Cobham. Grâce à ses productions Already Elsewhere, Same Same But Different, Tenebræ 1 + 2, The Sense of It (cinq courts métrages de danse) et The Age I’m In, la compagnie connaît un succès toujours grandissant dans son pays d’origine et sur la scène internationale. Le spectacle Already Elsewhere était, lui aussi, couronné d’un Australian Dance Award dans la catégorie « Performance exceptionnelle » en 2005.

Kate Champion

Née à Sydney, Kate Champion a dansé pour des compagnies de danse contemporaine renommées telles One Extra Company, Dance North et Australian Dance Theatre. Sa carrière est particulièrement influencée par Lloyd Newson, fondateur et directeur de DV8 Physical Theatre, avec qui elle a travaillé en tant qu’interprète et assistante à la production. Elle a incidemment participé à la création d’œuvres comme Enters Achilles, Strange Fish, The Happiest Day of My Life ainsi que The Cost of Living, une pièce commandée par le festival Olympic Arts en 2000 à Sydney. Champion développe son propre langage chorégraphique depuis 1990.

Ne manquez pas la première escale montréalaise de Force Majeure avec The Age I’m In, un spectacle aussi surprenant qu’irrésistible. Réservez vite, les représentations ont lieu du 14 au 17, du 20 au 24 octobre à 20h, le 25 octobre à 16h, à la Cinquième Salle de la Place des Arts.

Ce spectacle de danse-théâtre est présenté en anglais.

http://www.forcemajeure.com.au/ http://cinquiemesalle.com/

Toujours en prise avec les tendances de l’avant-garde artistique, la Cinquième Salle est dédiée à la présentation d’œuvres de création d’ici et d’ailleurs, qu’il s’agisse de théâtre, de danse ou de multi-média. À découvrir cet automne construct (Tanja Liedtke) et Une Maison propre (Théâtre de l’Opsis).

Cinquième Salle de la Place des Arts
175, rue Sainte-Catherine Ouest

Renseignements et réservations
Billetterie de la Place des Arts l 514.842.2112 ou 1.866.842.2112 l laplacedesarts.com

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Monday, September 21, 2009

Special contemporary African dance program at the MAI / Programme spéciale en danse africaine contemporaine au MAI

Ce mois de septembre au MAI : 3 compagnies de danse africaine contemporaine

Dans le cadre d’un mois de septembre qu’il consacre à la danse africaine contemporaine, le MAI ouvre sa saison 2009-2010 avec une soirée exceptionnelle et accueille deux compagnies pionnières au Canada! Réunies pour la première fois sur une même scène, les compagnies Nyata Nyata (Montréal) et NAfro Dance (Winnipeg) présentent du 17 au 20 septembre quatre pièces en premières montréalaises et une en première mondiale. Ce programme double sera ensuite suivi de la nouvelle création de l’interprète-chorégraphe Gibson Muriva (Zimbabwe), du 23 au 27 septembre. Ces performances présentées au MAI sont co-diffusées par Transatlantique Montréal 2010.

On peut se procurer les billets pour ces spectacles en visitant le site http://ticket.boxxo.info/, en se présentant à la billetterie du MAI, située au 3680, rue Jeanne-Mance ou en composant le (514) 982-3386.

Offre spéciale !
Achetez en même temps vos billets pour les 2 spectacles de NAfro Dance+ Nyata Nyata
et Gibson Muriva et obtenez 30% de rabais.


www.nyata-nyata.org www.nafrodance.com http://www.vimeo.com/6461838



This September at the MAI: 3 contemporary African dance compagnies

This month, the MAI is celebrating contemporary African dance in Canada. In this spirit, the 2009-2010 program opens with an outstanding evening highlighted by two groundbreaking canadian dance compagnies! United on the same stage for the very first time, Nyata Nyata (Montreal) and NAfro Dance (Winnipeg) present from September 17 to 20, five performances - four of which are Montreal premieres and one, a world premiere. This double bill will also be followed by a new creation by dancer-choreographer Gibson Muriva (Zimbabwe), from September 23 to 27. Theses performances are all presented in association with Transatlantique Montréal 2010.

Tickets for theses shows can be purchase online at http://ticket.boxxo.info/, at the MAI’s Box office on 3680, Jeanne-Mance St. or by calling (514) 982-3386.

Special Offer!
 Buy tickets for both shows (NAfro dance + Nyata Nyata and Gibson Muriva)
and benefit from a 30% discount.

www.nyata-nyata.org www.nafrodance.com http://www.vimeo.com/6461838

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Thursday, May 14, 2009

Au Gesù, ne manquez pas JODY HEGEL, Résidence de création en danse ,17 bancs (la dernière ligne droite), 28 mai 2009 (18 h)

Le Gesù est heureux de présenter 17 bancs (la dernière ligne droite) de la danseuse et chorégraphe Jody Hegel, coup de pouce du Festival Vue sur la Relève 2008. Il s'agit ici du résultat de cinq mois de recherche et création en résidence dans l'église du Gesù. Ce "work in progress" sera suivi par un échange avec le public.

Ce qu'il faut retenir :

JODY HEGEL
Résidence de création en danse
17 bancs (la dernière ligne droite)
28 mai 2009 (18 h) - Église du Gesù, 1202 ,rue de Bleury
Contribution volontaire

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Saturday, May 24, 2008

Depart sur scene_4



Départ sur scène_4

Essais chorégraphiques des danseurs du Jeune Ballet du Québec

4 et 5 juin > Maison de la culture du Plateau Mont-Royal
6 juin > Centre Culturel Henri-Lemieux, LaSalle
11 juin > Maison de la Culture Rosemont-La Petite-Patrie (salle Jean Eudes)

En juin prochain, les danseurs du Jeune Ballet du Québec vous convient à venir découvrir leurs essais chorégraphiques dans trois lieux de diffusion culturelle de l’Île de Montréal. Complètement assumées par les danseurs et interprétées par leurs collègues du JBQ, ces créations sont une opportunité d’entrer en contact avec un univers chorégraphique en devenir, quelquefois loufoque et débridé mais toujours touchant et révélateur des préoccupations de la jeunesse d’aujourd’hui.

Pour Départ sur scène_4, se joignent aux danseurs actuels du Jeune Ballet du Québec des anciennes diplômées de l‘Ecole supérieure de ballet contemporain de Montréal : Ingrid Proulx, Roxane Bouvrette, Leyla Theunissen, Geneviève Bolla et Émilie Gratton. Depuis leur graduation, ces jeunes artistes ont déjà usé leurs souliers de danse. Ingrid s’est baladée du côté de l’Europe, notamment en Hollande et en Espagne où elle a remporté le prix du public pour son interprétation dans ELMER de François Chirpaz et Kristen Cere lors du Concours Masdanza. Roxanne, quant à elle, a été stagiaire avec la compagnie Cas Public et a participé à l’événement de danse contemporaine de Québec, Symbiose. Enfin, Geneviève Bolla et Émilie Gratton ont formé leur propre compagnie de danse : Évolucidanse. Cette dernière a pour mission de promouvoir la danse contemporaine en créant des spectacles qui se démarquent de la vague actuelle. Sous l'influence de la danse classique et tout en s'inspirant de la culture du Moyen-Orient, la compagnie présente une philosophie chorégraphique riche et innovatrice. De plus, elle souhaite exploiter la polyvalence de ses danseurs afin de faire communier l'individu et l'artiste à l'intérieur du même corps.

C’est d’ailleurs Évolucidanse qui ouvrira la soirée avec ROOTS, une chorégraphie de Geneviève Bolla sur une composition musicale de l’artiste NGABO. La chorégraphie ROOTS a déjà séduit le public et la critique lors du festival LOLA (London Ontario Live Arts).

Tous ces danseurs polyvalents, formés à l’école supérieure, possèdent une excellente technique qui leur permet d’évoluer dans tous les styles de danse. Avec Le Jeune Ballet du Québec, ils ont travaillé sous la direction de chorégraphes d’horizons artistiques variés comme Mario Radacovsky (ancien premier danseur au Grands ballets canadiens de Montréal) et Hélène Blackburn (directrice artistique de la compagnie Cas Public), interprétant des œuvres tout autant néo-classiques que contemporaines.

Avec Départ sur scène_4, les danseurs mettent à profit leurs expériences d’interprètes et passent de l’autre côté du miroir en devenant chorégraphes. Une soirée de danse éclectique qui promet d’être des plus divertissantes en compagnie de ces talents de la relève.


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Tuesday, April 29, 2008

Saison 2008-2009 - Les Grands Ballets Canadiens de Montréal


PRENEZ PART AU MOUVEMENT !

Montréal, le 29 avril 2008 – Forts du succès de sa saison 2007-2008, où des records d'assistance ont été fracassés avec des salles remplies à 95 % et plus de 75 000 spectateurs pour la seule année 2007, c'est le coeur à la fête que Les Grands Ballets Canadiens de Montréal entreprennent leur 52e saison. Sous la direction artistique de Gradimir Pankov, la compagnie promet encore une fois d'en mettre plein la vue avec un florilège de spectacles, mettant en vedette les chorégraphes bien établis et les étoiles montantes du ballet contemporain. Cette nouvelle saison s'annonce grisante, somptueuse et irrésistible!

Tchaïkovski est sur tous les fronts ! Un des fils conducteurs de la saison est sans contredit la musique du compositeur russe P.I. Tchaïkovski (1840-1893), au programme de tous les spectacles cette année, à deux exceptions près! Le chorégraphe russe Boris Eifman et sa célèbre compagnie, le Eifman Ballet Theatre de Saint-Pétersbourg, brosse même le portrait de cet homme déchiré dans Tchaïkovski possédé par son double, un de ses ballets les plus achevés, au programme de la saison. L'oeuvre abondante de Tchaïkovski — opéras, ballets, symphonies, concertos, musique de chambre, mélodies —, a exercé une influence considérable sur plusieurs générations de compositeurs russes et continue de séduire tous les publics.

Autre fil conducteur : la saison 2008-2009 des Grands Ballets comprend des oeuvres qui ont suscité un très grand enthousiasme à leur création, parmi lesquels La dame de pique de Kim Brandstrup, La belle au bois dormant de Mats Ek et Re-, II de Shen Wei, afin qu'ils touchent un auditoire encore plus vaste. Ces oeuvres hautement visuelles opèrent une fusion remarquable entre tradition et modernité, métissant la danse à la littérature et aux autres formes d'art. Spectaculaires, virtuoses et divertissantes, elles s'abreuvent à de grands classiques : une

nouvelle fantastique de Pouchkine pour La dame de pique, un conte populaire qui a marqué de nombreuses générations dans le cas de La belle au bois dormant. À ces relectures, se rattache également le fameux Casse- Noisette de Fernand Nault, inspiré du conte d'Hoffmann. Pour sa part, le chorégraphe Shen Wei nous convie avec Re-, II à une rencontre entre le passé et le présent, entre l'Orient et l'Occident, dans un langage défiant toute catégorisation.

CONCOURS CHORÉGRAPHIQUE : UNE BOUFFÉE D'AIR FRAIS

Comme entrée en matière, assistez en début de saison aux premiers pas de quatre jeunes chorégraphes canadiens, dont un du Québec. Âgés de moins de 30 ans et sélectionnés pour leur originalité, les lauréats du premier concours chorégraphique national mis sur pied par Gradimir Pankov ont eu cinq semaines pour créer des pièces ne dépassant pas 25 minutes pour un maximum de quatre danseurs de la compagnie. Ces futures têtes d'affiches de la danse canadienne, de concert avec les GBCM, vous invitent à être témoins de leurs précieux débuts les 25, 26 et 27 septembre 2008 à l'Agora de la danse. Préparez-vous à une bouffée d'air frais!

LA DAME DE PIQUE : ATOUT MAJEUR

Suivra La dame de pique, du chorégraphe danois Kim Brandstrup, l'une des productions les plus ambitieuses des GBCM. Cette somptueux oeuvre intégrale pour une trentaine de danseurs, sur la musique de Gabriel Thibodeau d'après Tchaïkovski, conjugue audacieusement danse sur pointes et décors virtuels. La dame de pique est inspirée de la nouvelle éponyme de l'écrivain Alexandre Pouchkine (1799-1837) qui raconte les amours destructrices d'Hermann, un officier de l'armée russe, obsédé par l'idée d'arracher à une vieille comtesse son secret pour gagner aux cartes et accéder ainsi à l'élite. Kim Brandstrup, cinéaste et chorégraphe danois passionné

de cinéma muet, dont les maîtres à penser sont Kurosawa ou Eisenstein, en a complètement dépoussiéré le récit. « J'ai toujours été intéressé à raconter des histoires avec mes ballets en utilisant le langage du cinéma contemporain. Toute ma démarche vient de là et ce, depuis longtemps », précise l'artiste. Montée comme un film, brûlante d'actualité, cette relecture résolument novatrice de Pouchkine par Brandstrup s'impose comme un atout majeur dans l'univers de la création. « La dame de pique joue toutes les bonnes cartes. » (The National Post ). Les 16, 17, 18, 23, 24, 25, 31 octobre et 1er novembre au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

CASSE-NOISETTE : UN GRAND CLASSIQUE

Durant le temps des Fêtes, prenez l'express des Grands Ballets Canadiens de Montréal en direction du monde féerique de Casse-Noisette. En compagnie des jeunes guides Clara et Fritz et d'une ribambelle d'enfants, découvrez un univers fantasmagorique aux décors somptueux. Escale au fabuleux Pays des neiges, séjour inoubliable au Royaume des friandises et audience avec le Roi des Bonbons et la Fée Dragée sont au programme! Vous y croiserez plus de 150 personnages aux costumes riches et chatoyants. Cet immortel conte d'Hoffmann chorégraphié

en 1964 par Fernand Nault sur la ravissante musique de … Tchaïkovski! comblera toute la famille. Prenez vite vos places, le joyeux convoi ne prend le départ qu'une fois l'an. Du 13 au 30 décembre à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

TCHAÏKOVSKI POSSÉDÉ PAR SON DOUBLE : UN BALLET TRIOMPHAL

En février, cap sur la Russie ! Encensé par la critique lors de son premier passage à Montréal, le Eifman Ballet Theatre de Saint-Pétersbourg est de retour à l'invitation des Grands Ballets Canadiens de Montréal. La célèbre troupe, qui présentait sa renversante Giselle rouge en 2005, nous revient avec Tchaïkovski possédé par son double de Boris Eifman, philosophe de la danse salué par le New York Times comme « le plus brillant chorégraphe russe ». Sur son lit de mort, Piotr Illitch Tchaikovski délire, hallucine, se dédouble, revit les événements déterminants de sa vie. L'oeuvre, grandiose, nous plonge au coeur de la vie tourmentée du compositeur, torturé

par une homosexualité réprimée, et déchiré entre sa soif de reconnaissance et son désir de rébellion. Liant brillamment des extraits de ses chefs-d'oeuvre musicaux, elle met en lumière l'extraordinaire intensité dramatique et la technique sans failles des danseurs de la compagnie. Un ballet qui a fait un tabac à Paris et New York! Pour trois soirs seulement les 19, 20 et 21 février 2009 à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

UNE NOUVELLE CRÉATION DE STIJN CELIS JUMELÉE À RE–, II DE SHEN WEI :

DEUX MUSTS ABSOLUS!

Le chorégraphe belge Stijn Celis est la coqueluche actuelle du ballet européen. Après avoir créé pour Les Grands Ballets de magnifiques Noces en 2002 et une Cendrillon des plus surprenantes en 2007, Celis nous réserve une création exclusive pour les GBCM, en première mondiale. Avec Celis, il faut s'attendre à tout! Surprise et dépaysement assurés avec ce chorégraphe audacieux qui n'a pas froid aux yeux et qui se plaît à déboulonner les mythes. Quoi de mieux que cette première mondiale pour saluer l'arrivée du printemps! Le prodigieux chorégraphe chinois Shen Wei, qui contribuera à la 29e Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Beijing à l'été 2008, sera également de la soirée avec la reprise de Re-,II, une oeuvre qui a « pétrifié littéralement le

public par sa beauté singulière » (Le Devoir ) en 2007. Née de ses impressions à la suite d'un séjour au temple d'Angkor Vat au Cambodge, Re-, II allie mouvement, peinture, sculpture, Orient et Occident dans un langage d'une incroyable originalité. Deux oeuvres exceptionnelles et hypnotiques…, deux musts absolus! Les 26, 27 et 28 mars, 2, 3 et 4 avril 2009 au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

LA BELLE AU BOIS DORMANT DE MATS EK : UN SPECTACLE DÉCAPANT!

Subversive, cocasse et touchante de fragilité, La belle au bois dormant de Mats Ek émergera de son sommeil dès l'annonce des beaux jours, grâce aux Grands Ballets, après une première présentation par le Ballet Cullberg en 2001. Le chorégraphe suédois a revisité avec audace nombre de ballets classiques. « Un conte de fée est comme une jolie maison, mais il y a un écriteau sur la porte annonçant zone minée », dit Mats Ek. Dans sa version librement inspirée du conte de Perrault et qui salue de quelques clins d'oeil celle de Petipa créée en 1890, des événements inexplicables se produisent. Exit la belle princesse endormie, bonjour la jeune fugueuse, rebelle et toxicomane, en quête d'amour et de paradis artificiels ! Utilisant une gestuelle ample et incisive, d'une énergie débridée, Mats Ek met en scène une Belle au bois dormant coup-de-poing, marquée par sa vision d'une jeune fille stone croisée au bord d'une route. La splendide musique de Tchaïkovski berce le tout! « Ceux qui voient cette Belle au bois dormant ne l'oublieront jamais. » (The Gazette ). Les 7, 8, 9, 14, 15 et 16 mai 2009

au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts.

LES CAUSERIES : POUR SE METTRE AU PARFUM

Une heure avant les représentations, danseurs, chorégraphes, musiciens et invités spéciaux partagent avec le public un moment privilégié. Soyez des nôtres (consultez notre site Internet pour plus de détails).

SOYEZ AUX PREMIÈRES LOGES ET OFFREZ-VOUS UN ABONNEMENT!

Pour avoir des informations sur les différentes formules d'abonnement des Grands Ballets Canadiens de Montréal, les forfaits de groupe et les privilèges exceptionnels qui y sont rattachés, le grand public est invité à téléphoner au 514-849-0269, à consulter la brochure de saison ou le site www.grandsballets.com. Le site présente également des renseignements sur les spectacles, la compagnie et les danseurs.



Les Grands Ballets canadiens de Montréal's 52nd season:

JOIN THE MOVEMENT!

Montréal, April 29, 2008 – Bolstered by the success of the 2007-2008 season—a year of record-breaking attendance, with seats filled to 95% capacity and over 75,000 spectators in 2007 alone—Les Grands Ballets Canadiens de Montréal is approaching its 52nd season in high spirits! Under the artistic direction of Gradimir Pankov, the coming year promises to be equally dazzling, with a stunning series of shows that spotlight leading choreographers and rising stars in contemporary ballet. Three words sum it up: sumptuous, heady and irresistible!

Tchaikovsky all the way! One of the season's most evident recurring themes is the music of Russian composer P. I. Tchaikovsky (1840-1893), which will feature in every show except two! Russian choreographer Boris Eifman and his celebrated troupe, the Eifman Ballet Theatre of St. Petersburg, even go so far as to paint a portrait of the composer himself in Tchaikovsky: The Mystery of Life and Death, one of Eifman's most accomplished works and a prized addition to the season's program. Tchaikovsky's prolific output—his operas, ballets, symphonies, concertos, chamber music and melodies—has had a strong influence on generations of Russian compose and continues to enchant audiences today.

Other themes: In the interests of reaching an even broader audience, the coming season will include previously staged and highly acclaimed works like Kim Brandstrup's Queen of Spades, Mats Ek's Sleeping Beauty and Shen Wei's Re-, II. Spectacular, virtuosic, entertaining and strongly visual, all three pieces are a remarkable combination of tradition and modernity, juxtaposing dance with literature and other art forms. The 2008-2009 season is also noteworthy in that it revisits a number of great classics, with Brandstrup's Queen of Spades inspired by Puskin's novella; Ek's Sleeping Beauty reworking Perreault's beloved fairytale; and Nault's Nutcracker based on the tale by Hoffmann. As for Wei's Re-, II, it brings together past and present, East and West in an original gestural language that defies categorization.

CHOREOGRAPHIC COMPETITION

To start things off on a bright new note, the season will kick off with the works of four young Canadian choreographers, one of whom is from Quebec. Aged under 30 and chosen for their originality, the winners of the first national choreographic competition—an initiative launched by Gradimir Pankov—had five weeks in which to create a piece for up to four GBCM dancers lasting a maximum of 25 minutes. Together with Les Grands Ballets, these future headliners in Canadian dance invite you to witness their historic debuts on September 25, 26 and

27, 2008 at L'Agora de la danse. Get set for a breath of fresh air!

THE QUEEN OF SPADES: TRUMP CARD

Next up will be one of the GBCM's most ambitious productions to date: The Queen of Spades, by Danish choreographer Kim Brandstrup. Set to Gabriel Thibodeau's reworked version of Tchaikovsky's score, this lush full-length ballet for 30 dancers boldly combines classical pointe work with virtual sets. Adapted from the eponymous novella by Alexander Pushkin (1799-1837), The Queen of Spades tells of the destructive passions of Hermann, a Russian army officer obsessed with the notion of obtaining a secret from an old countess that will let him win at cards and gain access to the upper levels of society. Brandstrup—a filmmaker and choreographer whose artistic mentors (notably Eisenstein and Kurosawa) reflect his passion for the silver

screen—has breathed new life into the tale. "I have always been interested in telling stories with my ballets through the language of contemporary film. It's the basis for my whole approach and has been for a long time," said the artist. Staged like a film and brimming with feverish activity, Bandstrup's rereading of Pushkin is a winning card in the world of dance creation. "Queen of Spades deals all the right cards." – National Post October 16, 17, 18, 23, 24, 31 and November 1, 2008 at Théâtre Maisonneuve, Place des Arts.

THE NUTCRACKER: RETURN OF A BELOVED CLASSIC

This holiday season, take the GBCM express to the magical realm of The Nutcracker. With your young guides Clara and Fritz and a throng of youngsters, discover a phantasmagorical world brought to life by dazzling sets.

On the itinerary: a stopover in the legendary Land of Snow, an unforgettable stay in the Land of Sweets, an audience with the King of Sweets and an encounter with the Sugarplum Fairy! Meet over 150 sparklingly costumed characters as your journey unfolds. Hoffmann's timeless tale, choreographed in 1964 by Fernand Nault to Tchaikovsky's ravishing score, is a treat for the whole family. Hurry and get your seats: this joyous procession departs but once a year! December 13 to 30, 2008 at Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts.

TCHAIKOVSKY: THE MYSTERY OF LIFE AND DEATH: A TOUR DE FORCE

Come February, it's destination Russia! Critically acclaimed on their first visit to Montréal, the Eifman Ballet Theatre of St. Petersburg is back at the invitation of Les Grands Ballets. The famous troupe, that wowed the city with Red Giselle, now presents Tchaikovsky: The Mystery of Life and Death by Boris Eifman, a "philosopher of dance" hailed by The New York Times as "Russia's most successful contemporary choreographer." Piotr Illyich Tchaikovsky, on his deathbed, delirious and hallucinating, relives the major events of his life. Eifman's magnificent ballet plunges the audience into the tormented life of the Russian composer, tortured by his repressed homosexuality and torn between his rebellious nature and his thirst for recognition. Peopled by characters from the Tchaikovsky's legendary ballets, the work brilliantly weaves together excerpts of the composer's musical masterpieces. Tchaikovsky: The Mystery of Life and Death also points up the extraordinary dramatic intensity and faultless technique of Eifman's dancers. A ballet that took Paris and New York by storm! For three nights only: February 19, 20 and 21, 2009 at Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts.

STIJN CELIS' NEW WORK PAIRED WITH RE–, II BY SHEN WEI: A MUST-SEE DOUBLE BILL!

After his magnificent Noces (2002) and equally astonishing Cinderella (2007), both of which he created for Les Grands Ballets, Belgian choreographer Stijn Celis will serve up a new work created exclusively for the company. As always, with Celis—the darling of European dance, and a bold choreographer who likes nothing better than to dismantle tradition and myth—anything is possible. Change of scene guaranteed; and what better way to greet the arrival of spring than with a world premiere? Also on the evening's program is the extraordinary Shen Wei. The Chinese choreographer, whose work will feature in the opening ceremonies of the 29th Olympic Games this summer in Beijing, will stage a reprise of Re-, II—a work that, when it first played in Montréal in 2007, "veritably froze audiences to their seats with its singular beauty" (Le Devoir ). Based on impressions from Wei's sojourn at the Angkor Vat temple in Cambodia, Re-, II brings East and West together with movement, painting and sculpture in a language of incredible originality. Two masterful, compelling works: two absolute musts!

March 26, 27, 28 and April 2, 3 and 4, 2009 at Théâtre Maisonneuve, Place des Arts.

MATS EK'S SLEEPING BEAUTY: AN EYE-OPENING EVENING!

First staged by the Cullberg Ballet in 2001, Mats Ek's subversive, comical and heart-rendingly fragile Sleeping Beauty awakens in Montréal come summer, courtesy of Les Grands Ballets. The Swedish choreographer is known for his radical reworkings of various classical ballets. "A fairy tale is like a pretty little cottage," Ek said, "with a sign on the door saying 'Danger: landmines!'" Ek has taken Charles Perrault's original tale and created a bold adaptation that, with occasional nods to Marius Petipa's 1890 choreography, ushers in the unexpected. Exit the beautiful sleeping princess: enter the young runaway, a rebellious junkie in search of love and caught up in an artificial paradise. "I have a strong urge to tell stories," said Ek. Inspired by an encounter with a young addict on the street, Ek's Sleeping Beauty delivers a knockout punch through its use of an unbridled, energetic and incisive gestural language. All of it wrapped up in Tchaikovsky's splendid score. "Those who see this Sleeping Beauty will never forget it." (The Gazette ) May 7, 8, 9, 14 and 15, 2009 at Théâtre Maisonneuve, Place des Arts.

PRE-SHOW TALKS: ARTISTIC ENCOUNTERS PAR EXCELLENCE

An hour before each performance, audience members can share an exclusive moment with dancers, choreographers, musicians or special guests. Join us! Details are available on our website.

SECURE THE BEST SEATS IN THE HOUSE: SUBSCRIBE TODAY!

For more information on subscribing to Les Grands Ballets Canadiens de Montréal, group rates and the many related benefits, call 514-849-0269, consult the seasonal brochure or visit www.grandsballets.com, where you'll also find information on shows, the company and its dancers.

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[Montreal] Bilan de la 4e édition de Pas de danse, pas de vie!

Montréal, le 29 avril 2008 – C’est aujourd'hui, 29 avril, qu’un peu partout dans le monde est célébrée la Journée Internationale de la danse, instaurée en 1982 par l’UNESCO. À sa manière, depuis 2005, le Regroupement québécois de la danse marque le coup, avec Pas de danse, pas de vie!, un événement qui se déroule sur près d’une semaine et mobilise bénévolement quelques centaines de professionnels de la danse à Montréal et ailleurs au Québec.

Temps fort de rassemblement et de rencontres artistiques avec les citoyens, Pas de danse, pas de vie! souligne la vitalité de la danse québécoise en marquant sa place dans la Cité et le quotidien des citoyens, de tous âges, de toutes cultures. Avec cette quatrième édition, les Montréalais ont profité d’un parcours d’activités gratuites orchestré par plus de 200 artistes et presque autant d’enseignants et de travailleurs en danse. Ce sont plusieurs milliers personnes qui ont foulé les Traces chorégraphiques déposées sur les trottoir et sous leurs pieds. Ce sont des centaines d’élèves qui, à l’instigation d’une cinquantaine d’enseignants de danse du réseau scolaire, ont dansé sur la Trace qui leur était spécialement dédiée, cette année, par la chorégraphe Marie Chouinard.

Plusieurs moments ont ponctué cette quatrième édition de Pas de danse, pas de danse!, moments immortalisés par la magie de la photo, de la vidéo, et relayés via le site www.quebecdanse.org et plusieurs médias culturels. Rappelons les fêtes organisées dans deux écoles primaires du Plateau-Mont-Royal pour clore en beauté le projet Traceurs à l’œuvre, une première expérience de médiation culturelle menée par le Regroupement québécois de la danse en partenariat avec la maison de la culture du Plateau-Mont-Royal. Soulignons le coup d’envoi de Pas de danse, pas de vie! 2008, le 21 avril dernier, en présence du premier ministre du Québec, Jean Charest qui, accompagnée d’Anik Bissonnette, marraine de l’événement, et de Marie Chouinard, auteure de la Trace chorégraphique 2008 peinte devant son bureau, assistait à une petite danse improvisée par six enfants. Mentionnons la participation enthousiaste des citoyens à la cinquantaine de cours de danse gratuits, aux ateliers-démonstrations, aux portes ouvertes, et à l’expérience que leur proposait La 2e Porte à Gauche dans un appartement de la rue Garnier, à Montréal. Soulignons, enfin, l’affluence du tout public à la Place des Arts, durant la journée du dimanche, alors que près de 35 performances in situ furent présentées en quasi-simultanéité dans une atmosphère de fête populaire et de pur plaisir par plus de 125 artistes du SquatDanse, dont José Navas, [bjm_danse] Les Ballets Jazz de Montréal et La La La Human Steps.

« À l’enseigne du plaisir de danser et de voir danser, cette quatrième édition de Pas de danse, pas de vie!, dont je suis extrêmement fière, donne la mesure de ce que la communauté de la danse recèle comme énergie rassembleuse et contagieuse », souligne Anik Bissonnette, présidente du RQD. « L’an prochain, au printemps 2009, cette mobilisation extraordinaire que nous venons de connaître sera certainement décuplée lors des seconds États Généraux de la danse, alors que la communauté de la danse sera rassemblée pour se doter d’une vision d’avenir concertée».

Sans relâche, jusqu’à pareille date l’an prochain, les travaux des Grands Chantiers de la danse, menés par plusieurs comités responsables des recherches et des consultations, suivront leur cours. Sur leurs tables de travail, des thématiques ouvertes sur l’avenir : le défi d’une relève disciplinaire en danse ; la qualification de la main d’œuvre en danse ; les conditions de la pratique au regard des exigences de l’art ; la consolidation de l’infrastructure de la danse ainsi que l’occupation des territoires de la danse. En filigrane deux préoccupations tissent la toile des réflexions : la place de l’artiste dans la Cité ainsi que les exigences de la recherche et de la création en danse.

Avec cette quatrième édition de Pas de danse, pas de vie!, la communauté de la dansea fixé ses repères, depuis les écoles de quartier jusqu’au bureau du premier ministre du Québec, en passant par le Quartier des spectacles, les lieux phares de la danse à Montréal et au Québec, les conseils des arts et le conseil du trésor. Le prochain rendez-vous affiche déjà ses couleurs, puisque la cinquième édition de Pas de danse, pas de vie! battra le pouls des seconds États généraux de la danse, d’une communauté tournée vers l’avenir.

Le Regroupement québécois de la danse
Fondé en 1984, le Regroupement québécois de la danse (RQD) compte plus de 500 membres professionnels de la danse (interprètes, enseignants, chorégraphes, compagnies, diffuseurs, écoles professionnelles, chercheurs). Il est fier de souligner la participation exceptionnelle des artistes de la danse à cette nouvelle édition de Pas de danse, pas de vie! et remercie tous ses partenaires, en particulier la Place des Arts.

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Monday, April 28, 2008

L'ESBCM dans un échange Québec - Saxe

Le gouvernement du Québec et celui de la Saxe choisissent
l’École supérieure de ballet contemporain de Montréal et l’École Palucca de Dresde pour un échange de rapprochement culturel.

Montréal, le 28 avril 2008 - Dans un contexte de croisements culturels et d’élaboration de liens stratégiques entre différentes nations, l’École supérieure de ballet contemporain de Montréal collabore actuellement avec la Palucca Schule, afin de réaliser un projet d’échanges riche et stimulant qui unira le Québec et la Saxe à l’été 2008.

L’idée d’un tel projet a vu le jour en juillet 2006, lors d’une mission officielle en Allemagne, alors que notre Premier ministre du Québec,
M. Jean Charest rencontre le ministre-président de la Saxe, M. Georg Milbradt. Ensemble, ils ont clairement exprimé leur volonté d’intensifier et d’élargir les relations entre le Québec et la Saxe, entre autres, par le biais d’une de leurs forces communes : la danse.

Suite à cette rencontre, le directeur de la prestigieuse école de danse Palucca Schule, seule académie allemande entièrement dédiée à la danse, a choisi d’élaborer un projet avec la seule école de niveau et de structure comparables au Québec. « Grâce à l’intérêt du Ministère du Québec et du Ministère de la Saxe de développer un projet d’échange artistique en danse, j’ai souhaité contacter M. Didier Chirpaz, directeur de l’École supérieure de ballet contemporain de Montréal, voyant en lui le partenaire idéal pour ce projet. En effet, nos écoles ont une approche similaire dans leur enseignement artistique (danse classique et danse contemporaine). De plus, elles s’inscrivent toutes deux dans une ouverture d’esprit et d’énergie en lien avec le monde professionnel d’aujourd’hui. »
Jason Beechey, rector Palucca Schule Dresden – Hochschule für Tanz.

Le premier échange - dates des représentations
Le premier échange culturel et artistique entre les deux écoles consiste en la réalisation d’une chorégraphie commune qui sera interprétée par des élèves du dernier niveau d’études et qui sera présentée dans deux villes allemandes, Dresden et Fürth, les 8 et 15 juin respectivement, ainsi qu’à Montréal, au Théâtre de Verdure au Parc Lafontaine, les 23 et 24 juillet 2008 dans le cadre du spectacle du Jeune Ballet du Québec.

La réalisation de cette collaboration Québec-Saxe a été possible grâce à l’appui de nombreux partenaires dont Secrétariat à la Jeunesse, le Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine et le Ministère des Relations internationales :

« Propre à faire rayonner l’expertise et la culture québécoise sur la scène internationale et à enrichir la coopération Québec-Saxe, ce projet s’inscrit dans les initiatives que le gouvernement du Québec compte appuyer dans le cadre de sa politique internationale. Sa réalisation constitue aussi un bel exemple du souhait exprimé par le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, et le ministre président de la Saxe, M. Georg Milbradt, de voir s’élargir la coopération Québec-Saxe au secteur culturel. »
Monique Gagnon-Tremblay, ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie


Positionnement de L'École supérieure de ballet contemporain de Montréal
Ce projet, prometteur d’expériences uniques pour les élèves de l’ESBCM, démontre le rôle stratégique de l’École supérieure en ce qui a trait à la formation professionnelle en danse. L’ESBCM a vu ses élèves être engagés tantôt par les Grands Ballets canadiens de Montréal (Isabelle Paquette, Marie-Ève Lapointe, Marisa Pauloni, Alisia Pobega, Jean-Sébastien Couture, Guillaume Pruneau, Martine Lusignan et Sarah Gibson), tantôt par les Ballets de Monte-Carlo (Raphaël Bouchard, Maude Sabourin), le Ballet British Colombia (Delphine Leroux), les bjm_danse (Sophie-Estel Fernandez, Sara Harton), le Nederlands Dans Theater II (Kristen Cere), Cas Public (Roxane Duchesne-Roy, Sarah Desrosier) et la Compagnie Marie Chouinard (Kimberley de Jong). *

Pour Didier Chirpaz, directeur artistique qui repositionne l’ESBCM depuis les dix dernières années en vue de satisfaire les plus hautes exigences des compagnies professionnelles actuelles, cet échange confirme la reconnaissance internationale dont bénéficie l’École supérieure de ballet contemporain. Cette notoriété contribue à favoriser l’épanouissement des futures générations de danseurs et danseuses québécois.

L’École supérieure de ballet contemporain de Montréal remercie le Ministère de la Culture et des Communications, Patrimoine Canada pour leur soutien financier. Elle remercie également l’École Saint-Joseph, le Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie et le Cégep du Vieux, qui sont ses partenaires académiques. L’ESBCM est membre de l’ADÉSAM (l’Association des Écoles Supérieures d’Art de Montréal).

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Friday, April 25, 2008

Le coup d'envoi est donné!



PAS DE DANSE, PAS DE VIE! 2008
Le coup d'envoi est donné!


Montréal, le 22 avril 2008 – C’est devant le 770, rue Sherbrooke Ouest, en présence du premier ministre du Québec, monsieur Jean Charest, qu’Anik Bissonnette, marraine de l’événement, et la chorégraphe Marie Chouinard, auteure de la Trace chorégraphique peinte devant le bureau du Conseil exécutif, accompagnées d’un groupe d’enfants, ont donné le coup d’envoi de la quatrième édition de Pas de danse, pas de vie!. L’événement annuel convie les montréalais à six jours d’activités de danse gratuites, coordonné par le Regroupement québécois de la danse et porté fièrement par plus de deux cent cinquante professionnels de la danse.

Depuis le bureau du premier ministre à Montréal jusque dans les cours de plusieurs écoles primaires et secondaires du Québec, la Trace de Marie Chouinard sera reproduite par des enseignants de danse et leurs élèves, à qui cette Trace est tout particulièrement dédiée. Dans les prochains jours, vingt-cinq autres Traces, signées par autant de chorégraphes québécois, feront leur apparition sur les trottoirs de Montréal. Ces séquences de pas, sous les pieds des passants, empruntent un parcours ciblé, rappelant ainsi que le plaisir des arts, et de la danse en particulier, croît avec l’usage. Ont été retenus comme destinataires privilégiés de ce message d’intérêt public : le Conseil du Trésor, le ministère des Finances, le ministère de l’Education, du Loisir et du Sport, le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, les trois Commissions scolaires de l’île de Montréal, la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec, l’Alliance des professeures et des professeurs de Montréal, l’Hôtel de ville de Montréal, parmi d’autres institutions dédiées aux arts et à la danse en particulier.

Du 22 avril au 27 avril prochain, à l’enseigne du plaisir fait danse, Pas de danse, pas de vie! 2008 offre plus d’une centaine d’activités, dont des cours de danse, des ateliers de démonstration, des portes ouvertes, et un super SquatDanse, le 27 avril à la Place des Arts, entre 11 h et 16 h 30, alors que la communauté de la danse prend d’assaut le Théâtre Maisonneuve et ses dépendances, en complicité avec le tout public. En ouverture à ce parcours inusité, auquel un fort contingent d’artistes de la relève donne le ton, Anik Bissonnette accueille le public sur la scène du Théâtre Maisonneuve, en compagnie de grands noms de la danse à Montréal. De retour sur la scène du Théâtre Maisonneuve, en fin de journée, le public et les artistes sont conviés à une dernière danse contemporaine en ligne, sous la direction d’Hélène Blackburn et de Simon Ampleman.

Pour ne rien manquer, il faut consulter le site de Pas de danse, pas de vie! 2008, au www.quebecdanse.org, ainsi que le dépliant de l’événement distribué dans plusieurs lieux culturels.

Ailleurs au Québec, des groupes de professionnels de la danse, sous la bannière Pas de danse, pas de vie!, marquent à leur façon la Journée internationale de la danse. Dans plusieurs villes du Québec, et même à Vancouver, plusieurs Traces chorégraphiques, tirées du répertoire du RQD, invitent les citoyens à faire quelques pas de danse, quelques pas de vie, parmi bien d’autres activités de danse.

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Le Regroupement québécois de la danse
Fondé en 1984, le Regroupement québécois de la danse (RQD) compte plus de 500 membres professionnels de la danse (interprètes, enseignants, chorégraphes, compagnies, diffuseurs, écoles professionnelles, chercheurs). Il est fier de souligner la participation exceptionnelle des artistes de la danse à cette nouvelle édition de Pas de danse, pas de vie! et remercie tous ses partenaires, en particulier la Place des Arts.

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Premier ministre, Anik Bissonnette et Marie Chouinard

Le premier ministre du Québec, monsieur Jean Charest, en compagnie d'Anik Bissonnette, marraine de Pas de danse, pas de vie!, et de la chorégraphe Marie Chouinard, auteure de la Trace chorégraphique peinte devant le bureau du Conseil exécutif. Photo: Sylvain Légaré

Laura et Sandrine

Laura Kienzle et Sandrine Bissonnette-Robitaille en improvisation sur la Trace chorégraphique. Photo: Sylvain Légaré

Hip-hop!

Sean Lafortune sur les mains et sous les regards attentifs d'autres jeunes: Théodore Chouinard-Pellerin, Laura Kienzle, Michael Jacques, Sandrine Bissonnette-Robitaille et Ziroil Aliou.
Photo: Sylvain Légaré

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