Noël à l’OSL : Un pur enchantement! 6 et 8 décembre à la salle André-Mathieu

Laval, le 30 novembre 2009 – Fidèle à la tradition qui veut que le temps des fêtes soit une période de partage, l’OSL vous offre son classique concert de Noël, deux fois plutôt qu’une! C’est donc avec un bonheur toujours renouvelé qu’Alain Trudel, directeur artistique de l’orchestre, vous convie à un véritable moment d’enchantement. À la fois festif et empreint de solennité, il a concocté un concert où s’entrecroisent avec grand art des airs classiques, traditionnels et folkloriques, d’ici et d’ailleurs. De l’incontournable Sainte nuit au grandiose Jésus, que ma joie demeure, de Jean-Sébastien Bach, en passant par l’irrésistible Casse-Noisette, de Tchaïkovsky, ces œuvres exercent sur chacun de nous, année après année, leur indéniable attrait. Et pour ajouter à la beauté et à la magie de ce concert, un conte de Noël inédit viendra lier toutes les pièces musicales les unes aux autres, alors que les chœurs des élèves de concentration musique des écoles Des Cèdres et Marcel-Vaillancourt viendront joindre leurs voix à celle de l’orchestre, en toute harmonie. C’est avec fierté que l’OSL profitera de ce concert pour mettre de l’avant le travail d’arrangeur de David Martin, trombone solo de l’orchestre, à travers trois œuvres - L’enfant au tambour, Nochebuena paraguaya et Les anges dans nos campagnes – et celui du Montréalais d’origine croate Anthony Rozankovic. Engagé au sein de sa communauté, l’OSL a répondu à la demande du Centre de bénévolat de Laval et sollicite tous ceux qui assisteront aux concerts à poser un geste de solidarité en apportant des pots de beurre d’arachide qui seront distribués aux plus démunis.

L’OSL vous invite à succomber à la magie de Noël, le dimanche 6 décembre à 14 h et le mardi 8 décembre à 20 h à la salle André-Mathieu. À noter que le concert du dimanche sera exceptionnellement dirigé par Jean-François Rivest qui effectuera pour l’occasion un retour au bercail!

AU PROGRAMME
Good King Wenceslas
Arrangement : Alain Trudel

À partir d’un ancien carol du 13e siècle, l’anglais John Mason Neale (1818-1866) a composé un texte racontant la légende de saint Wenceslas, un duc de Bohème ayant vécu au 10e siècle. Ce dernier parcourait pieds nus les chemins de son royaume afin de faire l’aumône. Les traces de pieds qu’il laissait dans la neige réchauffaient tous ceux qui marchaient à sa suite.

Suite Folklorique
André Jutras (né en 1957)

Musicien, chef d’orchestre et compositeur originaire d’Asbestos, André Jutras s’est inspiré d’airs traditionnels pour composer sa très belle Suite folklorique.

Sainte nuit
Joseph Mohr (1792-1848) – Franz Xaver Gruber (1787-1863)
Arrangement : Anthony Rozankovic (né en1962)

C’est en 1816 que le prêtre autrichien Joseph Mohr écrivit les paroles de Sainte nuit. C’est également lui qui mandata son ami Franz Xaver Gruber pour en composer la musique. On peut donc dire que l’un des plus beaux chants de Noël est l’œuvre de deux illustres inconnus!

L’enfant au tambour
Katherine K. Davis (1892-1980)
Arrangement : David Martin (né en 1960)

Composée en 1941 d’après un chant d’origine tchèque, L’enfant au tambour demeure l’œuvre la plus connue de la pianiste et compositrice américaine Katherine K. Davis. C’est la très belle version de David Martin qui sera interprétée.

L’Arlésienne, suite no 2, Farandole
Georges Bizet (1838-1875)

Le mélodrame L’Arlésienne, imaginé par Alphonse Daudet à partir de ses Lettres de mon moulin, fut créé en 1872 à Paris. Georges Bizet en réalisa la musique de scène qui totalisait vingt-sept numéros. Si le mélodrame de Daudet sombra dans l’oubli la musique de Bizet, elle, fit le tour du monde! Dans la Farandole – à l’origine une danse populaire provençale – le thème de la Marche des Rois, un vieux Noël, est repris en canon.

Casse-Noisette
Trépak – Danse russe
Petr Ilitch Tchaïkovsky (1840-1893)

La musique de Casse-Noisette est sans doute l’une des plus célèbres que Tchaïkovsky ait écrite. Suggérant parfaitement le conte d’Hoffman dont Alexandre Dumas s’était inspiré, Casse-Noisette est un pur ravissement pour les petits et les grands!

ENTRACTE

Hansel et Gretel
Ouverture & Finale du 3e acte : chœur des enfants en pain d’épice
Engelbert Humperdinck (1854-1921)

Créé en Allemagne le 23 décembre 1894, cet opéra nous transporte dans l’univers des contes de fées des frères Grimm. Humperdinck a concocté une éblouissante partition orchestrale dont voici la recette : dans un chaudron de sorcière, mélanger une pincée de musique populaire, quelques gouttes de comptines enfantines et une orchestration étincelante.

Troisième Gymnopédie
Éric Satie (1866-1925)
Orchestrations : Claude Debussy (1865-1916)

Les ondulantes Gymnopédies, trois valses lentes et hypnotiques, furent composées en 1888 et selon les dires de leur auteur, elles lui furent inspirées par la lecture de Salammbô de Gustave Flaubert. En 1897, Claude Debussy orchestra la première Gymnopédie et la troisième, mais en inversant leur numérotation.

Choral : Jesus bleibet meine Freude - Jésus, que ma joie demeure - Tiré de la cantate BWV 147 
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Le choral Jésus, que ma joie demeure, tiré de la cantate BWV 147 dédiée à la fête de la Visitation, est l’une des plus célèbres pièces musicales du répertoire classique. Dans les années soixante-dix, la chanteuse Frida Boccara en fit même sa carte de visite sous le titre de L’enfant aux cymbales.

Nochebuena paraguaya - Paraguay
Mauricio Cardozo Ocampo (1907-1982)
Arrangement : David Martin

Compositeur prestigieux, Mauricio Cardozo Ocampo a puisé à même la tradition populaire de son pays pour donner forme à son inspiration. Nochebuena, c’est la Bonne Nuit, la nuit de Noël pendant laquelle les hispanophones célèbrent la Nativité.

Hansel et Gretel
Finale du 3e acte : chœur des enfants en pain d’épice
Engelbert Humperdinck (1854-1921)

Voir descriptif plus haut.

Symphonie des jouets, 1er mouvement (Allegro)
Léopold Mozart (1719-1787)

Nul ne peut échapper au charme ludique de cette Symphonie des Jouets, partition dans laquelle le papa de Mozart a rameuté tous les jouets tapageurs de l’enfance afin de construire une gigantesque boîte à musique orchestrale qui roule au quart de tour pour la joie de tous!

La Chauve-Souris

Ouverture
Johann Strauss (fils) (1825-1899)

Inspirée d’un vaudeville français des librettistes de Jacques Offenbach, cette œuvre fut écrite en quarante-deux nuits par un Johann Strauss alors au zénith de sa carrière et demeure sans contredit sa plus célèbre opérette. L’ouverture est devenue de nos jours, une pièce maîtresse du traditionnel Neujahrskonzertes, le fameux concert du Nouvel An présenté chaque année à Vienne.

Les anges dans nos campagnes
Arrangement : David Martin

Les origines du chant de Noël Les anges dans nos campagnes, dont le texte fait retentir les paroles tirées de l’Évangile de Luc et que chantent les anges dans le ciel la nuit de Noël, remontent de la Lorraine. Au Québec, en 1897, l’organiste et folkloriste Ernest Gagnon eut l’heureuse idée de l’inclure dans son attachant recueil de Cantiques populaires du Canada français.

White Christmas
Irving Berlin (1888-1989)

On dit de cette oeuvre d’Irving Berlin qu’elle est la chanson la plus vendue de toute l’histoire de la musique et que des générations entières d’Américains en ont fait leur chanson culte du temps des fêtes. D’ailleurs, qui n’a jamais entendu le célèbre Noël blanc interprété par Bing Crosby?

En résumé
Concert : le dimanche 6 décembre à 14 h et le mardi 8 décembre à 20 h, à la salle André-Mathieu de Laval
Le concert est une présentation de Desjardins Caisse de Laval

Les billets pour ce concert sont disponibles
En ligne : www.salleandremathieu.com.
Au guichet de la salle André-Mathieu : 475, boul. de l’Avenir, Laval
Par téléphone, billetterie de la salle André-Mathieu : (450) 667-2040
Via le Réseau admission : (514) 790-1245

Orchestre Symphonique de Laval-Anton Kuerti-concert du mercredi 30 septembre

Beethoven, Tchaïkovsky et Anton Kuerti
Pour un concert d'ouverture magistral!
Le mercredi 30 septembre à 20 h

Laval– L'Orchestre symphonique de Laval inaugure avec faste sa 24e saison en présentant le Concerto pour piano et orchestre no 5 en mi bémol majeur, op. 73, de Beethoven et une œuvre choisie par le public, l'imposante Symphonie no 5 en mi mineur, op. 54, de Tchaïkovsky. Cette œuvre a été désignée, au printemps 2009, comme le « Coup de cœur » du public dans le cadre d'un sondage visant à connaître la pièce que l'auditoire aimerait entendre lors du premier concert de la saison 2009-2010. Chose promise, chose due! Le public de l'OSL aura non seulement la chance d'entendre cette œuvre grandiose, mais aussi le privilège d'une rencontre avec Anton Kuerti, celui que le Fanfare Magazine considère comme le plus grand pianiste vivant! Ce grand concert sera présenté le mercredi 30 septembre à 20 h, à la salle André-Mathieu de Laval. Alain Trudel vous donne rendez-vous pour sa conférence d'avant-concert dès 19 h 15.

Anton Kuerti

Le pianiste Anton Kuerti est né en Autriche, a grandi aux États-Unis et a vécu la majeure partie de sa vie adulte au Canada. Jeune surdoué, il n'a que 11 ans lorsqu'il interprète le Concerto de Grieg avec Arthur Fiedler, et il est encore aux études lorsqu'il remporte le prestigieux et convoité Prix Leventritt. Anton Kuerti a joué dans 39 pays, dont le Japon et la Russie, ainsi que dans la plupart des pays européens. Il s'est également produit avec les principaux orchestres et chefs d'orchestre des États-Unis. Son vaste répertoire compte quelque 50 concertos, dont l'une de ses propres compositions, et il est l'un des artistes contemporains ayant réalisé le plus d'enregistrements, dont l'intégrale des concertos et sonates de Beethoven. Au Canada, Anton Kuerti s'est produit avec tous les orchestres professionnels et devant 140 communautés, d'un océan à l'autre. Il a, entre autres, donné 39 concerts avec l'Orchestre symphonique de Toronto. Anton Kuerti a, de plus, participé à de nombreux festivals importants et a démontré, à plusieurs occasions, une endurance remarquable en interprétant les cinq concertos de Beethoven et la Fantaisie chorale, ou les cinq dernières sonates pour piano de Beethoven, en un seul long concert. À titre de chambriste, il a collaboré avec certains des plus influents artistes de la scène internationale, tels Gidon Kremer, Yo-Yo Ma, Janos Starker et avec les quatuors Cleveland, Guarneri, Saint-Laurent et Tokyo.

Officier de l'Ordre du Canada, il a reçu de nombreux doctorats honorifiques et, en 2008, le Prix du Gouverneur général, le plus grand honneur qui puisse être décerné à un artiste canadien des arts de la scène. À noter qu'Anton Kuerti est également professeur, compositeur, organisateur de concerts et directeur artistique.

AU PROGRAMME

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano et orchestre no 5 en mi bémol majeur, op. 73, « Empereur », 1809
Soliste : Anton Kuerti

C'est en 1792 que Beethoven arrive à Vienne pour y étudier la composition auprès de grands maîtres. Ville de musique, s'il en est une en cette fin du XV111e siècle, Beethoven ne tarde pas à se faire un nom, et l'aristocratie, éprise de musique, se presse à ses concerts. Dès lors, les portes des grandes familles viennoises s'ouvrent devant lui et son avenir de musicien semble assuré. Quelques années plus tard cependant, en 1800, des symptômes inquiétants se manifestent au point qu'ils ne peuvent plus être ignorés : Beethoven devient sourd. Le musicien est dévasté et envisage un moment de se suicider. Il rédige alors le célèbre Testament d'Heiligenstad dans lequel il confie son désespoir. Reprenant ses esprits, il transformera ce méchant coup du sort en destin : il sera compositeur coûte que coûte. Le Concerto no 5 a été composé au cours de l'année 1809, au moment où les troupes de Napoléon assiègent Vienne. Au mois d'octobre, la signature du traité de paix de Vienne permet à Beethoven d'achever l'écriture de la partition délaissée durant les bombardements. L'œuvre est dédiée à l'archiduc Rodolphe, fils de l'empereur Léopold II d'Autriche et protecteur du musicien. Le concerto a été créé le 28 novembre 1810 à Leipzig par l'orchestre du Gewandhaus. La surdité du compositeur étant trop avancée, la partie du soliste est alors interprétée par le pianiste Friedrich Schneider. Partisan des idées de la Révolution française, Beethoven a profondément incarné ces principes dans sa musique. Dans son ultime concerto pour piano, il n'est pas exagéré de dire que le soliste dialogue avec toute la masse sonore de l'orchestre en toute liberté, égalité et fraternité.

ENTRACTE

Piotr Ilyitch Tchaïkovsky (1840-1893)
Symphonie no 5 en mi mineur, op. 54, 1888

Musicien indéniablement russe, Tchaïkovsky n'en est pas moins influencé par la forme et les techniques de composition occidentales. Curieux, éclectique, il touche à tous les genres musicaux avec beaucoup de succès : opéra, concerto, musique de chambre. En 1876, il compose le Lac des cygnes et crée ainsi le ballet symphonique. Tchaïkovsky a écrit six symphonies auxquelles on se doit d'ajouter Manfred, cette autre symphonie, bien qu'elle n'en porte pas le titre. Si les trois premières symphonies s'avèrent de facture plus classique quant à leur inspiration, les trois dernières nous font entrer dans l'univers psychologique du compositeur et renvoient à des idées extramusicales comme l'obsession du destin. Ce thème du fatum, que l'on entend justement ici, et ce, dès le début du premier mouvement, traversera les quatre mouvements de l'œuvre. La Symphonie no 5 fut créée à Saint-Pétersbourg le 5 novembre 1888, sous la direction du compositeur.

Concert : 30 septembre à 20 h, salle André-Mathieu
Le concert est une présentation de Protectron.
Les billets pour ce concert sont disponibles
En ligne : www.salleandremathieu.com
Au guichet de la salle André-Mathieu : 475, boul. de l'Avenir, Laval
Par téléphone, billetterie de la salle André-Mathieu : (450) 667-2040
Via le Réseau admission : (514) 790-1245