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Monday, March 30, 2009

Fermeture annonc��e de la Librairie Champlain de Toronto

Association des auteures et auteurs de l'Ontario fran��ais (AAOF)

Fermeture annonc��e de la Librairie Champlain de Toronto

Le 26 mars 2009 - L'Association des auteures et auteurs de l'Ontario fran��ais (AAOF) et la Table de concertation du livre franco-ontarien sont constern��s par la fermeture prochaine de la Librairie Champlain de Toronto. Fond��e en 1960, cette librairie ��tait l'une des huit (8) librairies francophones de l'Ontario. Des sept qui restent, quatre sont �� Ottawa, deux �� Sudbury et une �� Hearst. Selon le propri��taire de la Librairie Champlain, Marcel Arsenault, certaines biblioth��ques et les conseils scolaires, qui ��taient deux clients majeurs de la librairie, passent maintenant directement leurs commandes avec les gros distributeurs ou ach��tent sur Internet.

Comme en Ontario c'est la loi de la jungle concernant les achats de livres, rien ne prot��ge les petites librairies francophones, qui risquent toutes d'��tre d��vor��es par le souffle virtuel mais combien r��el du Web et des multinationales qui offrent des escomptes incroyables.

Au Qu��bec, une telle saign��e n'est plus possible depuis l'entr��e en vigueur en 1981 de la Loi 51, qui oblige les institutions publiques (biblioth��ques, ��coles, entre autres) �� se fournir dans une librairie agr����e de leur r��gion. Les achats doivent ��tre effectu��s au prix public. L'une des cons��quences de la Loi 51 a ��t�� le d��veloppement d'un r��seau de librairies sur l'ensemble du territoire qu��b��cois. Qu'attend-on en Ontario fran��ais pour se doter d'une telle Loi 51, adapt��e �� notre propre r��alit��? Cela ne pourrait-il pas faire partie d'une politique du livre cibl��e sur l'Ontario fran��ais?

La librairie est au coeur de l'industrie du livre. Fermer une librairie sur huit a des cons��quences n��fastes sur l'ensemble de l'infrastructure et sur tous les acteurs de la cha��ne du livre, qui se sentent soudainement fragilis��s devant la �� walmartisation �� de leurs int��r��ts vitaux en lecture, en alphab��tisation et en rayonnement culturel.

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